C’est un chiffre donné par le président de l’Association congolaise des hémophiles, Jean Paul Léonard Ngoukoulou à l’occasion de la journée internationale de l’hémophilie.
Comme chaque année, la République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée internationale de l’hémophilie, le 17 avril 2021. Cette année, le thème qui a été retenu était « S’adapter au changement : perdurer la prise en charge dans un nouveau monde ».
En République du Congo les foyers de concentration de la maladie se trouvent à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie et les statistiques se présentent comme suite : Brazzaville 67,01%, Pointe-Noire 22,68%, Dolisie 8,25%. Ces statistiques ont du moins été présentées par le président de l’Association congolaise des hémophiles, Jean Paul Léonard Ngoukoulou, le 17 avril 2021.
Il faut dire que les personnes identifiées au niveau national sont dans la tranche d’âge de zéro à 15 ans, soit 47, 42%, quasiment la moitié des patients enregistrés entre 1995 et 2020.
« Les soins administrés à ces patients se sont améliorés grâce aux activités de renforcement des capacités du personnel de santé et par des dons de facteurs du Programme d’aide humanitaire de la Fédération mondiale de l’hémophilie ainsi que à la gratuité du traitement », a dit Jean Paul Léonard Ngoukoulou.
L’hémophilie peut être définie comme étant une maladie héréditaire de la coagulation qui se transmet via le chromosome X. L’anomalie héréditaire portée par le sujet du sexe féminin, poursuit-il, à travers le chromosome X se manifeste chez le garçon qui a une paire XY. En effet, la mère conductrice transmet l’anomalie mais ne l’exprime pas cliniquement, a-t-il ajouté.
Rappelant l’existence du traitement curatif et préventif, la gratuité du traitement prophylactique des enfants de zéro à cinq ans au centre, l’oratrice a émis le souhait d’une prise en charge complète afin de permettre aux patients de se faire contrôler, prévenir les complications et de bénéficier d’une éducation thérapeutique sur la maladie.