Un atelier de formalisation des besoins en formation en matière de gouvernance forestière s’est ouvert à Brazzaville, ce mardi 15 octobre.
Il réunit des enseignements du supérieur, des membres des associations de protection de l’environnement, des cadres sectoriels et autres se sont réunis en atelier ce jour à Brazzaville.
Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet initié par le gouvernement avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Union européenne, intitulé « Élaboration des formations de référence en gouvernance forestière en vue de l’optimisation de la mise en œuvre du Plan d’action Fleg-APV au Congo ».
D’après le directeur de l’Ensaf, le Pr Parisse Akouango, l’atelier de deux jours vise à identifier les besoins en formation pour les professionnels déjà impliqués dans la gestion forestière et les futurs gestionnaires, afin de définir les modules de la formation.
Son établissement entend jouer pleinement son rôle à travers l’offre de formation adéquate. « Comme tout concept polysémique qui doit être enseigné en vue de son appropriation par les différents acteurs, la gouvernance forestière a besoin du développement des programmes de formation adaptés aux contextes actuels dans les institutions d’enseignement supérieur. L’atelier de ce matin s’inscrit dans ce processus et nous devons nous en féliciter », a estimé le Pr Parisse Akouango.
La problématique de la bonne gouvernance dans le secteur forestier fait désormais partie des thématiques en cours dans le monde, a souligné l’enseignant chercheur, ajoutant qu’elle est bien connue des institutions financières internationales à l’instar du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Ces dernières conditionnent parfois leur aide aux pays en développement au respect des normes internationales.
Pour les spécialistes, la gouvernance forestière doit être perçue comme un ensemble des règles, des politiques et des pratiques visant à assurer la mise en œuvre des principes de transparence et de participation dans le secteur forestier. Elle concerne la manière avec laquelle les institutions acquièrent et exercent leur autorité dans la gestion des ressources avec les politiques élaborées en toute transparence.