Ouverte le 3 août, la deuxième édition de la foire dite « multisectorielle» accueille déjà du monde et dévoile une quarantaine de stands variés prônant la diversification économique.
Le directeur de cabinet du ministre d’Etat, du Commerce, des approvisionnements et de la consommation, a officiellement lancé les activités de la manifestation qui s’achève le 15 septembre. Cette édition se tient sur le site de la société Agrotec situé au quartier Nkombo Matari, au nord de la capitale, sur l’avenue de l’Union africaine (arrêt de bus de la ferme).
Elle va, une fois de plus, permettre aux opérateurs économiques de faire valoir leurs produits, dans le cadre de la promotion du potentiel productif du pays, a souligné Basile Obongui, directeur général du Centre congolais du commerce extérieur (CCCE), organisateur de la manifestation.
Le CCCE a choisi le thème « La diversification de l’économie congolaise en vue de la promotion des biens et services made in Congo ». L’occasion, a souligné Basile Obongui, d’élever, outre les expositions, un haut lieu de rencontres, d’échange d’expériences entre les opérateurs économiques congolais et étrangers.
Une quarantaine de stands couverts et une dizaine d’autres dédiés à la gastronomie sont actifs sur ce site qui reçoit déjà du monde. L’ambiance a gagné ce coin « brandé » d’enseignes de plusieurs sociétés publiques et privées qui va être, pendant environ deux mois, l’un des endroits les plus fréquentés des Brazzavillois.
Pour donner à ce site sa dimension foraine, l’événement a prévu un grand podium où se produiront plusieurs artistes musiciens, humoristes et bien d’autres. Alors qu’elle compte accueillir plus de soixante-dix mille adultes et trente mille enfants, la foire a décidé d’y installer des jeux pour permettre aux plus jeunes de meilleurs divertissements pendant cette période de grandes vacances.
En organisant cette 2e édition, après celle de 2016 tenue dans les jardins du Palais des congrès de Brazzaville, le CCCE veut renouveler ses vœux de se voir doté des sites d’expositions à Brazzaville et Pointe-Noire. Pour Basile Obongui, « ce sont là des outils techniques indispensables de travail et des lieux de rencontres et d’échanges entre les opérateurs économiques de tous les secteurs d’activités de l’économie ».
Un vœu qui a été bien entendu par le représentant du ministre du Commerce pour qui un plaidoyer sera fait à l’endroit du gouvernement afin de doter le CCCE d’un meilleur cadre d’expression.