A travers un atelier initié par l’association Azur développement, avec l’appui financière de l’Union Européenne.
Depuis le 19 juin 2018, une vingtaine de participantes, membres des organisations de femmes des départements de Brazzaville, Bouenza et Pointe-Noire, sont en atelier de formation. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du projet « Promotion des droits et autonomisation socio-économique des femmes et filles vulnérables », initié par l’association Azur développement.
Pour les organisateurs de cet atelier, cette rencontre de quatre jours est l’occasion, entre autres, d’aider les participantes à comprendre le cycle d’un projet et ses différentes étapes ; améliorer leurs connaissances sur la rédaction d’un projet, dans l’élaboration du cadre logique et le suivi des indicateurs, ainsi qu’en suivi et évaluation.
« En effet, la situation des femmes et jeunes filles issues des milieux défavorisés, victimes des violences de toutes natures, ainsi que celles des séropositives et des femmes et jeunes filles déplacées du Pool, qui sont les principales bénéficiaires de ce projet, a toujours été l’une des préoccupations majeures du gouvernement de notre pays et, en particulier, de la structure ministérielle que je représente ici », a déclaré, dans son mot d’ouverture, la représentante de la direction départementale de la santé, Alice Ibomba Kaba.
Sylvie Niombo, la directrice exécutive de l’association Azur développement a insisté sur l’intérêt de cette session. « Pour nous, organisations de femmes, cette formation est une opportunité d’apprentissage et d’échanges sur l’élaboration de projet, la gestion de projet, le suivi et l’évaluation, et la mobilisation des ressources pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour l’amélioration des conditions de vie pour les femmes et les filles et pour leurs droits », a-t-elle rappelé aux participantes.
Notons que, ce sera l’occasion pour cinq cents jeunes filles et femmes vulnérables sensibilisées de bénéficier des opportunités de formation, des kits d’installation et des activités génératrices de revenus, afin qu’elles deviennent autonomes
Ce sont quatre mille femmes et deux mille jeunes filles, trois mille hommes et garçons qui bénéficieront de ce projet. Celui-ci cible spécifiquement les femmes et jeunes filles victimes de violence, séropositives, économiquement défavorisées et les déplacées des zones de crise du Pool.