Au moins 282 morts, plus de 2300 blessés et plus de 17.000 sans-abris, c’est le bilan de l’explosion de Mpila, qui s’était produit le 04 mars 2012.
C’était un 04 mars triste à Mpila, un quartier Est de Brazzaville, un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise avait explosé. Sept ans après, les souvenir restent frais
« Ce jour-là c’était vraiment la catastrophe : il y avait des morts, des personnes avec des jambes et des bras coupés, et des maisons par terre bousillées… », raconte un habitant de Mpila.
Les sinistrés vivent toujours dans les conditions difficiles, et ceux-ci demandent aux autorités de leurs construire des maisons.
Assis dans sa parcelle située sur une rue perpendiculaire de l’avenue de l’Intendance qui divise le quartier Mpila en deux, Théodore Moubalé se souvient des explosions du 4 mars 2012 comme si ce triste évènement s’était produit hier.
Sa maison a été fortement endommagée par les explosions et en garde encore les stigmates. « Depuis les explosions du 4 mars, on est sans abri… Nos maisons suintent. Quand il pleut, on n’arrive pas à dormir avec les enfants. Il faut attendre que la pluie cesse pour trouver le sommeil. Je veux que l’Etat congolais arrange nos maisons », se plaint Moubalé.
Ses voisins vivent des conditions aussi pénibles. « Il y a des fois, quand il pleut la maison suinte de partout. Nous avons mis des bâches, mais elles ne résistent pas au soleil. On n’y peut rien… », témoigne une sinistrée.