Des cadres de différents ministères concernés par la question se sont retrouvés, le 23 janvier à Brazzaville, au cours d’un atelier dit ‘Facilité adapt action’ avec la délégation des experts du groupe d’expertise de France et de l’Agence française de développement (AFD).
Plusieurs points ont fait l’objet des discussions, entre autres, la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) dans le secteur de l’utilisation des terres et de la forêt, le fonds bleu, son financement, son opérationnalisation ainsi que le fonds vert.
« Cette approche nous permet d’appréhender vos priorités, stratégies afin de voir ensemble comment nous devions pouvoir vous accompagner, appuyer au travers d’un instrument facilité adapt action. Cet instrument a la possibilité de vous apporter un soutien à la fois pour renforcer la coordination, la gouvernance diplomatique. Vous accompagner également dans les études de pré-faisabilité ou de faisabilité sur quelques projets sur lesquels nous pourrions intervenir dans la recherche de financement », a indiqué Lionel Cafferini, chef local de l’ AFD.
Il a également fait savoir qu’une nouvelle stratégie climat développement a été adoptée en novembre dernier, pour la période 2017-2022. Cette stratégie représente trois enjeux principaux dont la recherche d’une grande sélectivité des projets financiers, la maximisation de l’attaque de l’action en augmentant le volume de financement ; et le rôle de facilitateur dans la co-construction avec le pays d’intervention de la stratégie climat.
L’objectif, a dit Lionel Cafferini, c’est d’atteindre 50% de financement en 2020, ce qui représenterait cinq milliards de financement à l’horizon 2020. Il s’agit aussi de rechercher plus largement des effets d’entraînement en mobilisant les secteurs privés autour des projets financiers, et la société civile sur les actions qui s’inscrivent dans le cadre de politique publique et non des projets isolés ou individuels.
Ouvrant les travaux, Roger Mpan, directeur général de l’environnement et point focal de la convention de baie a espéré que « Les experts feront des contributions qui permettront d’atteindre l’objectif visé par l’AFD, notamment répondre à la demande du pays en développement en matière de soutien à la mise en œuvre de leur CDN pour le volet adaptation et, permettre la montée en puissance des investissements d’adaptation au changement climatique des pays volontaires ».