Internet, bien plus que de la bande passante. Internet aujourd’hui, c’est toute une économie… environ 25 % de parts dans l‘économie mondiale. Et la cadence est à l‘évolution. Dans ce monde en pleine mutation numérique, l’Afrique devrait aussi jouer sa partition afin d’en tirer les bénéfices.
C’est toute l’ambition de la conférence sur « Les nouveaux usages du smart internet au service de vos entreprises » ouverte ce mercredi 24 janvier à l’initiative de la compagnie Skytic, à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo-Brazzaville.
La rencontre se voulait un tremplin pour des solutions internet en vue d’accompagner les entreprises, actrices de développement économique. De Skytic Telecom, à Tata Communication en passant par Pi Service ou Oracle, les acteurs du secteur offrent une palette d’outils : l’interconnexion panafricaine et mondiale, sécurisation des données, régulation de la bande passante, le cloud pour le stockage des données.
De nombreux paliers restent toutefois à franchir, notamment dans le développement des infrastructures comme les data centers, nécessaires à l’expansion numérique sur le continent.
L’Afrique est-elle prête pour ce défi ? Réponse affirmative de Jean Arnaud Ngoua, responsable à l’ARPCE, l’agence de régulation des télécommunications du Congo.
Les acteurs du numérique sont formels : internet, c’est le pétrole de demain. Mais pour qu’il réponde à ses promesses, il urge que décideurs et entreprises en saisissent les enjeux pour entrer de plein pied cette sphère compétitive qu’est la mondialisation.