Le projet de la construction de la « Maison des Diables rouges » a été soutenu par le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé au cours d’une réunion avec les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) à Brazzaville.
Le district d’Ignié dans le département du Pool (sud), ce lieu propice à l’isolement, abritera prochainement le centre d’entraînement de l’équipe nationale de football du Congo, les Diables Rouges.
Le projet de la construction de la « Maison des Diables rouges » a été soutenu par le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé au cours d’une réunion avec les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) à Brazzaville.
Les travaux dont le coût n’a pas été révélé seront exécutés par la société chinoise, Dacheng sur un site d’une superficie de 19 hectares.
Il est prévu la construction des bâtiments pour l’administration, un dortoir et un réfectoire pour les sélectionnés sans oublier trois terrains d’entraînement dont un sera revêtu d’une pelouse synthétique.
Tout sera fait pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions. A commencer par les décharger de tout souci matériel.
Le quartier général des Diables Rouges du Congo accueillera beaucoup de joueurs dans le futur et autant d’anecdotes croustillantes.
On rappelle qu’en 1972, le Congo de François Mpelé a remporté la 8ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football au Cameroun en battant en demi-finale le Cameroun (1-0) puis le Mali en finale (3-2).
Pour la mémoire collective, la CAN 72 demeure une légende. Ils étaient vingt-deux congolais au Cameroun, juchés sur leurs godasses à crampons. Décidés à bousculer la hiérarchie établie.
Des «sans grade» devenus subitement héros d’une nation et d’un peuple. Nul ne croyait en leur bonne étoile. Et puis, soudain, miracle du football, dirait l’autre, ils ont gravi un à un les échelons de la gloire: Maroc (1-1), Zaïre (0-2), Soudan (4-2), au premier tour, Cameroun (1-0), en demi-finales, et Mali (3-2), en finale.
Le groupe sous-estimé, au départ du Congo, s’est, peu à peu, soudé, a gagné en moral et a fini par constituer une équipe redoutée, une terreur sur les pelouses de Douala et Yaoundé.
Mais après 1972, c’est le trou noir.