Dans son discours d’ouverture des travaux de la sixième session ordinaire administrative de la chambre haute du parlement, le 3 juin à Brazzaville, Pierre Ngolo a rappelé la nécessité du contrôle de l’action de l’exécutif qui revêt une dimension particulière dans la conduite des affaires publiques.
Pierre Ngolo a souligné que les institutions et les organes de la République commis au contrôle et à l’observation de la discipline doivent se hisser à leur niveau de responsabilité afin de donner aux impératifs de transparence, de bonne gouvernance, de lutte contre les déviances diverses leur vrai sens.
« La voie de sortie de crise et de relance de l’économie est celle de la prise de conscience à tous les niveaux, surtout au niveau du parlement qui, par ses délibérations et par l’exercice de sa mission de contrôle, doit devenir un acteur clé de la nouvelle dynamique » a-t-il déclaré. Il a ajouté que cette sixième session s’ouvre quatorze jours après la clôture de la session extraordinaire qui était consacrée à la ratification de l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo envers la Chine.
« Avec la ratification de cet accord qui constitue une étape déterminante dans le processus de négociation avec les partenaires financiers et le fait pour notre économie de retrouver ses marques après deux ans de récession, on peut envisager, pour notre pays, des perspectives meilleures », a-t-il rencheri.
Rappelant le contexte dans lequel cette session se tient, le président du Sénat a indiqué qu’il est inscrit à son ordre du jour des affaires à caractère diplomatique confirmant la place du Congo dans l’arène parlementaire internationale.
Au nombre de celles-ci, a-t-il souligné, la participation du Sénat congolais à Paris à la vingtième réunion de l’Association des Sénats d’Europe, du 13 au 15 juin; la présence du Congo au Forum international sur le développement du parlementarisme et à la Conférence parlementaire Russie-Afrique qui se tiendront du 1er au 3 juillet à Moscou, en Russie, et l’organisation à Brazzaville, les 11 et 12 juillet, d’un sommet panafricain de haut niveau sur la sécurisation des investissements et des ressources pour la santé et le VIH/sida. Pierre Ngolo a convié les sénateurs à la rigueur et à la créativité pour que ces rencontres soient porteuses.