En perspective de la Can de football 2023, le gouvernement ivoirien a lancé plusieurs travaux d’infrastructures routières.De 2011 à 2022, la Côte d’Ivoire est passée de 6.500 km de routes bitumées à plus de 7500 km. A cela s’ajoutent 2000 km de routes en cours de construction.
Ce qui fait dire au ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou qu’« il y a un accroissement important du réseau routier en Côte d’Ivoire », appelant à une contribution citoyenne au profit des projets routiers.
« Il faut que celui qui passe sur la route paie une petite contribution, pour permettre non seulement d’entretenir, mais aussi d’aider à financer d’autres routes dans d’autres régions », a plaidé M. Kouakou, mardi à Abidjan, au cours d’une conférence de presse.
Concernant l’autoroute de Grand-Bassam, située à 40 km au Sud-Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, le ministre Amédé Kouakou a dit qu’elle s’inscrit dans le cadre du corridor Abidjan-Lagos (Nigeria), un projet régional. L’autoroute du Nord (corridor Nord), elle, devrait rallier Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Quant à elle, l’autoroute de l’Est passera par Doropo puis Bouna. « Les études sont en cours », a annoncé le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, renseignant que le bitumage d’une route coûte entre 750 millions à 1 milliard Fcfa le kilomètre, tandis que l’autoroute est fracturée à 2 milliards Fcfa par kilomètre.
La Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de plusieurs voies à péage. Le poste à péage d’Attinguié, situé sur l’autoroute du Nord, enregistre 16.000 véhicules par jour, a fait remarquer Amédé Kouakou.