La grève des Associations de Fondateurs d’écoles privées confessionnelles et laïques de Côte d’Ivoire était prévue pour le 14 novembre 2022 avec la fermeture des écoles.A l’issue d’une Assemblée générale extraordinaires de la Conférence des présidents des Associations de Fondateurs d’écoles privées confessionnelles et laïques de Côte d’Ivoire, le 11 novembre 2022, les membres ont décidé de la levée du mot d’ordre de fermeture des écoles du 14 novembre 2022.
Selon la faîtière syndicale, cette levée du mot d’ordre de fermeture des écoles vise à « laisser place au dialogue et à la négociation ». Elle demande toutefois à l’ensemble de ses membres de « rester mobilisés pour l’aboutissement de toutes les revendications pour une école privée de qualité ».
Début novembre, la faîtière a fait part aux autorités « des difficultés qui handicapent la bonne marche des établissements privés et de leur incapacité à continuer d’assurer, à compter du 14 novembre 2022, la formation et l’éducation des élèves à eux confiés par l’Etat de Côte d’Ivoire ».
Le jeudi 10 novembre 2022, la Conférence des associations de fondateurs d’écoles privées confessionnelles et laïques de Côte d’Ivoire a été reçue par la ministre de l’Education national et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné. Le lendemain, les présidents des faîtières ont été reçus par le directeur de Cabinet du ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage pour échanger sur les maux des établissements privés de formation et de l’éducation.
A l’issue de ces rencontres, les présidents des faîtières ont noté avec « satisfaction la ferme volonté » de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation d’accorder une oreille attentive à l’ensemble des préoccupations évoquées par le secteur privé de formation et d’éducation.
Mme Mariatou Koné les a informés des mesures prises pour payer les mandats acheminés au Trésor et rassuré sur l’existence de commissions de travail œuvrant pour trouver des solutions aux problèmes liés à l’équilibre des budgets, à la revalorisation des frais d’écolage et à la renégociation des conventions.
Concernant les questions relatives au système de contrôle biométrique des élèves affectés par l’Etat et la mise en place d’une fiscalité adaptée aux écoles privées, la ministre a signifié aux présidents des faîtières sa volonté de travailler dans le sens de l’amélioration des procédures pour le développement des écoles privées.
Eu égard aux bonnes dispositions affichées par la ministre de l’Education nationale et le ministre de l’Enseignement technique pour trouver des solutions efficientes aux revendications, les présidents des faîtières du secteur privé de formation et d’éducation ont levé le mot d’ordre de grève fixé à quelques semaines de la fin du premier trimestre.