La pression fiscale en Côte d’Ivoire est estimée à 12%, a indiqué vendredi, à Abidjan, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’une présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022, face à la presse.
« Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire est l’un des plus faibles de l’Uemoa, la norme admise est de 18%; nous sommes à 12% », a dit M. Abou Sié Ouattara, faisant observer que « la pression fiscale n’est pas forcément la pression de l’administration ».
Il a défini la notion de la pression fiscale, insinuant que « c’est l’ensemble des prélèvements obligatoires collectés dans un pays, qui est au numérateur (impôts et taxes), et au dénominateur, la richesse générée par le pays ».
Pour améliorer le taux de pression fiscale, la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire, veut « procéder à une meilleure répartition de la charge fiscale » grâce à un élargissement de l’assiette fiscale.
La pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établie à 12,5% en 2020, avait indiqué début février 2021 le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, face aux chefs d’entreprises de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham).
La croissance économique ivoirienne s’est établie à 6,5% en 2021 contre près de 2% en 2020, en dépit de la pandémie de Covid-19. Le pays compte profiter de l’embellie de l’économie mondiale cette année pour relancer durablement sa croissance, prévoyant un taux de 7,4% en 2022.