Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan a reçu au siège de son parti l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des générations capables (MGC).« Mme Simone Ehivet Gbagbo est venue pour nous remercier de notre présence à l’occasion de l’Assemblée générale extraordinaire qui a porté sur les fonts baptismaux le MGC », son parti politique, a indiqué ce jeudi 15 décembre 2022 à la presse M. Affi N’Guessan.
Le leader du FPI (opposition) a relevé qu’ils ont également échangé sur la situation nationale et sur les perspectives politiques, ajoutant qu’en tant que partis de la même mouvance idéologique ils ont évoqué ce qu’ils pouvaient « faire ensemble pour aider la Côte d’Ivoire à avancer ».
Interrogé de savoir si pour les élections municipales et régionales de 2023 des alliances sont possibles entre le FPI et le MGC, il a répondu que « c’est une première rencontre, donc nous n’avons pas été aussi loin dans les échanges, mais ce sont des questions qui ne sont pas exclues ».
Mme Simone Gbagbo a expliqué être « dans une tournée de remerciement de tous ceux qui se sont déplacés et qui sont venus nous soutenir pendant la tenue de notre Assemblée générale extraordinaire » qui a consacré la naissance du MGC en août 2022.
« Nous avons été très touchés par le déplacement (du FPI), il a été très impressionnant et il était bon que nous venions les remercier. Nous sommes des partis politiques, il y a des échéances électorales qui s’annoncent, donc il est bon que les partis puissent discuter », a-t-elle laissé entendre.
Aujourd’hui, étant « la toute première visite, on n’est pas entré dans tous ces détails », a fait savoir Mme Gbagbo, faisant observer que leur « obédience politique étant la même, en tant que des partis de gauche, issus de la sociale démocratie, à ce niveau-là il est possible de bâtir quelque chose ensemble ».
Elle a insisté qu’ils ne sont pas encore arrivés au niveau d’un front uni, admettant que « les alliances politiques font partie des actes que les partis opposés et différents qui peuvent à un moment donné converger, posent mais c’est toujours le résultat d’une réflexion et d’une analyse ».
« Donnez-nous le temps de nous asseoir pour peser le pour et le contre afin d’arrêter quelque chose », a-t-elle poursuivi, rappelant avoir d’ailleurs contribué à la création du FPI « et donc si on est des partis ennemis, ça serait vraiment dommage ».
Pour elle, aujourd’hui, chacun devrait examiner pour voir s’il y a un chemin à emprunter ensemble ou s’il n’y a pas du tout de chemin à faire ensemble. Cette rencontre intervient à un moment où le FPI discute sur une possible alliance avec le Rhdp, le parti au pouvoir.