L’opérationnalisation du Fonds bleu, destiné à préserver le Bassin du Congo, c’est l’annonce que fera le président congolais lors de la prochaine COP, à Madrid.
Denis Sassou N’Guesso, président de la république du Congo, sera le porte-parole de l’Afrique centrale à la COP 25, qui s’ouvrira à Madrid en Espagne, le 2 décembre prochain. Il sera question pour d’annoncer l’opérationnalisation du Fonds bleu, destiné à préserver le Bassin du Congo, deuxième réservoir de carbone du monde. Le chef de l’Etat congolais interviendra en tant que président de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC).
L’opérationnalisation du Fonds bleu, un instrument financier de la Commission ouvert aux bailleurs de fonds publics et aux investisseurs privés intéressés. 110 projets, pour un montant de 3 à 5 milliards de dollars, ont d’ores et déjà été identifiés dans les seize pays membres de la CCBC par l’étude de préfiguration menée avec l’appui du Pnud et du cabinet d’audit Ernst & Young.
Élément-clé du soft power diplomatique du Congo, la préservation du triptyque eau-forêt-biodiversité qui fait de cette région, riche par ailleurs en zones de tourbières et de mangroves, l’un des poumons de la planète, a un besoin urgent de financements responsables et durables. Un plaidoyer auquel Denis Sassou Nguesso, présent à quasiment toutes les conférences de ce type depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992, est parfaitement rodé.
A l’occasion de la 25e Conférence des parties (COP) sur les changements climatiques, environ 25 000 délégués sont attendus parmi lesquelles une douzaine de chefs d’État africains.