À partir du 1er juillet prochain, les Congolais devront s’arrimer à l’électronique pour payer leurs factures de téléphone, d’eau, d’électricité, des chaînes câblées.
En république du Congo, la population devra par payer désormais ses factures de téléphone, d’eau, d’électricité, des chaînes câblées. Cette mesure est en fait l’objectif du projet « Timbre électronique » dont l’entrée en production est prévue pour début juillet prochain. Inscrit dans la loi de finances 2019, ce projet permettra à l’Etat de suivre de manière électronique et continue, le paiement des taxes comme la TVA, le centime additionnel, la taxe audiovisuelle et autres. Il permettra également à l’Etat d’avoir un meilleur suivi des recettes en vue d’augmenter l’assiette fiscale.
« Nous demandons à tous les Congolais de privilégier le paiement de leurs factures par mobile money. Ainsi, ils ne seront plus obligés de se déplacer vers des agences. Ces derniers recevront après chaque paiement, un message certifié, émis par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce) qui confirmera pour l’Etat que vous avez bel et bien payé votre facture », a expliqué le directeur général de l’Arpce, Louis Marc Sakala, lors d’une réunion préparatoire au lancement du projet « Timbre électronique », en compagnie du directeur général des impôts et des domaines, Ludovic Itoua.
De son côté, le directeur général des impôts et des domaines a indiqué que « c’est aujourd’hui que nous entrons dans la phase effective de ce projet dont l’entrée en production effective est prévue le 1er juillet. C’est un lancement, on devra prendre une marge de deux mois pour suivre son évolution avant son démarrage effectif en septembre ».
Rappelons que c’est au regard de son expertise dans le monitoring des flux du trafic des communications électroniques que l’Arpce a été chargée de la mise en œuvre de ce dispositif. D’une valeur de cinquante francs CFA, le timbre électronique sera entièrement supporté par le consommateur final, à chaque paiement des factures, conformément à la loi.
Ce processus de certification électronique permettra de manière globale au ministère des Finances d’élargir non seulement l’assiette fiscale, mais aussi de s’assurer que les paiements des factures sont datés et certifiés. Il permettra aussi d’améliorer le climat des affaires, faciliter l’inclusion financière, établir en temps réel des activités des opérateurs économiques quelle que soit leur zone de localisation.