La réunion de la mise en place et de la clarification des actions de la task force s’est tenue le 8 février à Brazzaville, avec pour, entre autres, l’objectif d’approuver les stratégies communes de lutte contre le paludisme.
La lutte contre le paludisme ne concerne pas uniquement le ministère en charge de la Santé, encore moins le Programme national de lutte contre le paludisme. Les actions visant à éradiquer cette pandémie dans le pays sont transversales. D’où, la nécessité de mettre en place une task force pour une action commune de l’ensemble des parties prenantes, notamment les ministères de la Recherche scientifique ; de l’Economie forestière, du Plan, de l’Administration du territoire, de l’Environnement, de l’Agriculture… « Les rôles des uns et des autres doivent être définis pour réduire l’incidence du paludisme », a déclaré Jean Louis Nkoua, conseiller à la santé du Premier ministre ouvrant les travaux de la réunion de la mise en place de ladite Task-Force.
Le coordonnateur de l’unité des programmes et projets de santé au sein du ministère, le Dr Lambert Kitembo, a abondé dans le même sens soulignant qu’il est question de former une coalition nationale pour s’attaquer au paludisme qui est un véritable problème de santé avec un effet négatif sur la mortalité.
Les parties prenantes à la réunion de la task force devraient donc s’accorder, au cours de cette réunion de mise en place, sur la constitution et la définition du mandat de cette task force en validant sa feuille de route. « Il faut agir de sorte que le paludisme ne constitue plus un frein au développement socio-économique du pays », a fait savoir le directeur du Programme national de lutte contre la pandémie, le Dr Jean Mermoz Youndouka.
En rappel, la réunion de mise en place de la task force de lutte contre le paludisme a été organisée conjointement par le gouvernement et Catholic relief services avec l’appui du Fonds mondial.