Culture




Congo/Rumba : le comité scientifique fait le point de son inscription au patrimoine mondial

A travers une réunion qui avait qui avait pour but de rendre compte aux membres de la commission du contenu…

A travers une réunion qui avait qui avait pour but de rendre compte aux membres de la commission du contenu du dossier qui est allé à l’Unesco depuis le 26 mars.

Les membres du comité scientifique de la République du Congo, se sont réunis récemment sous les auspices du ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, pour faire le point de la rumba au patrimoine immatériel de l’Unesco et envisager les stratégies de développement.

Cette réunion qui s’est tenue au cabinet du ministre de la Culture et des Arts, avait pour but de rendre compte aux membres de la commission du contenu du dossier qui est allé à l’Unesco depuis le 26 mars, expédié par le ministre de la Culture de la République démocratique du Congo (RDC).

Quatre rédacteurs du Congo et quatre autres de la RDC ont travaillé en synergie pour finaliser le dossier de candidature de la rumba au patrimoine immatériel de l’Unesco. Le comité comprenant près d’une quinzaine de membres, du coup il fallait informer les autres qui n’étaient pas au courant de ce qui a été écrit dans ce dossier de candidature de deux Congo.

En effet, depuis pratiquement trois mois, toute l’attention est portée sur la Covid-19. En raison de cela, le comité avait dû arrêter la rencontre sur la rumba. C’est pour cela qu’il a décidé de se retrouver pour remettre ce dossier certes déjà envoyé sur la sellette. Étant donné que l’on achemine vers la fin de la pandémie, il était donc important de reprendre le travail parce que les délais sont très courts.

En plus de cela, les membres du comité ont abordé la question de la stratégie de développement après le dépôt de la candidature. En effet, le dépôt est une première phase, il y en a d’autres, notamment la préparation du lobbying pour associer les pays qui ont en partage la rumba. « Si le dossier a été porté par le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa ; le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, l’Angola, sont plus ou moins parties-prenantes   de la rumba. Notre lobbying devrait commencer par eux. Cette réunion nous a permis donc de préparer la stratégie à mettre en place pour convaincre les autres de nous soutenir, parce que le chemin est long, jusqu’au mois de mars de l’année prochaine où l’Unesco va examiner la question », a déclaré le président du comité scientifique du Congo, Mfumu Di Fu Di Sassa.

Avant d’ajouter que l’espoir est permis. « Nous avons travaillé d’arrache pieds avec Kinshasa pour pouvoir présenter un dossier qui tienne la route. Je pense qu’il est permis de penser que le dossier de la rumba congolaise sera adopté par le comité de l’Unesco. »

Quant à l’intérêt que le Congo aura à gagner, le président du comité scientifique pense qu’il y en a beaucoup. Il s’agit d’abord de la reconnaissance universelle de la rumba, c’est déjà quelque chose de très important. Avec cela il y a l’aspect touristique que va entrainer l’adhésion du Congo au patrimoine universel mondial. Dans les pays qui ont précédé le Congo dans cette voie, les touristes viennent à Cuba pour trouver l’origine du « son ». Au Congo on pourra, quand tout sera mis en œuvre (parce qu’il y a toute série d’actions à mener), faire en sorte que les touristes puissent retrouver les traces de la rumba. Il y aura des gens qui partiront de l’Amérique, du Canada, et d’autres pays pour venir au Congo à la recherche de la rumba. Donc, du point de vue touristique et du point de vue de la notoriété, le Congo a beaucoup à tirer de cette inscription de la rumba au patrimoine mondial, a rassuré Mfumu Di Fu Di Sassa.

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