Ce chiffre a été donné par le Pr Alexis Eliras Dokekias, directeur du centre national de référence de la drépanocytose, 17 avril à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’hémophilie.
Cette année, la commémoration de la journée internationale de l’hémophilie se tient sur le thème « La sensibilisation et le dépistage ». L’hémophilie est une maladie héréditaire de la coagulation du sang. Elle est rare et la deuxième en termes de référence après la maladie de von willebrand. L’anomalie est génétique et transmise par la mutation des gènes de la mère qui se localisent au niveau des chromosomes vers l’enfant, a expliqué le Pr Alexis Eliras Dokekias.
Quatre-vingt-trois patients ont été diagnostiqués au Congo par le service de l’hématologie. Selon les informations données par le centre national de référence de la drépanocytose, trois des 84 sont décédés et quarante sont suivis régulièrement au centre.
Il existe trois types de facteurs de l’hémophilie: la forme sévère, modérée et mineure. Les patients présentant les formes sévères et modérées connaissent un problème de saignement en cas d’intervention chirurgicale, au niveau des articulations, d’hémorragie cérébrale et bien d’autres.
« Avant 2017un seul produit traitait les patients de l’hémophilie A. C’est pourquoi le centre a renforcé ses capacités et devient capable de faire le diagnostic de l’hémophilie, le dépistage des conductrices qui portent des gènes. Le centre est capable également de diagnostiquer ceux qui, à l’issue du traitement, peuvent fabriquer les anticorps pour empêcher la transmission », a poursuivi le Pr Alexis Eliras Dokekias.
Les produits utilisés pour traiter la maladie sont très coûteux. Ils sont accordés par la Fédération mondiale de l’hémophilie qui envisage d’arrêter son appui au Congo en 2021.