La mission conjointe des organisations africaines, membres de l’Ecosoc des Nations unies, a publié, le 23 mars à Brazzaville, son rapport préliminaire d’inspection.
Pour s’assurer du bon déroulement du vote au Congo, la mission conjointe d’observation est composée du Parlement africain, Afrique Espérance et l’UJ-CEMAC a déployé des délégués à travers le pays. Sur la base des rapports du terrain, la mission conjointe d’observation a relevé que le scrutin s’est tenu globalement dans le calme et la paix. Elle a, par ailleurs, relevé quelques défaillances techniques d’ordre organisationnel, faiblesses qui, selon elle, n’étaient pas de nature à entacher la fiabilité et la crédibilité du vote.
La mission conjointe a émis quelques recommandations. A l’endroit du gouvernement et de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), elle suggère, entre autres, l’implication des femmes dans le processus électoral et encourage les candidatures féminines à l’élection présidentielle.
De même, elle recommande la formation des journalistes sur les questions électorales et sur leur responsabilité sociale et professionnelle en période d’élection. La mission conjointe exige aussi l’implication de la diaspora dans le cheminement politique du pays, en créant les conditions de leur participation au scrutin.
Aux candidats à l’élection et aux formations politiques, cette mission leur propose l’éducation de leurs militants aux valeurs civiques, à la culture de la tolérance, l’amour de la patrie et à faire recours à des voies légales en cas de contestation des résultats.
A la société civile, par contre, la mission conjointe d’observation recommande la poursuite de la sensibilisation auprès des populations sur le processus électoral. Elle a été co-conduite par l’Ivoirien Jean Claude Dro Kessé, le Béninois Charles Oyéoussi Balogoun et le Camerounais Cyrile N’Tchasep Nguiegang.