L’opposant et candidat à l’élection présidentielle devait se rendre, samedi 6 mars, à Ouesso dans l’extrême nord du pays pour démarrer sa campagne présidentielle.
Guy-Brice Parfait Kolélas opposant et candidat à l’élection présidentielle devait se rendre, samedi 6 mars, à Ouesso dans l’extrême nord du pays pour démarrer sa campagne présidentielle. Mais arrivé à l’aéroport, Kolélas a appris que son vol, de la compagnie Trans Air Congo (TAG), avait tout simplement été annulé, sans explications.
Cyr Rodrigue Mayanda, directeur de campagne de Guy-Brice Parfait Kolélas, dénonce une violation de la liberté d’aller et de venir du candidat : « On leur a demandé pourquoi le vol avait été annulé. Il n’y a pas eu une explication convaincante. Ils nous ont juste dit que le vol ne pourrait pas s’arrêter à Ouesso et il ne continuerait qu’à Impfondo. Donc, tout de suite on a compris qu’il y avait anguille sous roche, sachant que dans le vol, dans le manifeste, figuraient monsieur Kolélas et Jean-Jacques Yhombi Opango, le président du RDD. On n’a pas eu d’autres explications. Ils nous ont juste dit : si vous voulez, on vous rembourse le billet ; vous prendrez le prochain vol samedi prochain. À ce moment-là, on a compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. »
« Assurément, dit encore Cyr Rodrigue Mayanda, ce sont encore des obstacles qu’on nous met pour que nous ne puissions pas exécuter notre plan de campagne. Nous allons réorienter notre stratégie et nous sommes déterminés à continuer à faire campagne. On a un plan B. C’est celui-là que nous allons dérouler. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout nous et à montrer que nous allons vaincre monsieur Sassou-Nguesso. Je crois qu’ils sont pris de panique. Ils sont pris de peur. Ils savent que la victoire va leur échapper, cela je peux vous le garantir ».
Le candidat de l’Union des démocrates humanistes voyageait notamment avec Jean-Jacques Yhomby-Opango, président du Rassemblement pour la démocratie et le développement, le RDD. Les deux hommes ont récemment signé un accord pour faire barrage au président Denis Sassou-Nguesso lors de la présidentielle du 21 mars prochain.