La Convention des partis républicains (Copar), plateforme politique regroupant six partis, se déclare non partante à l’élection présidentielle du 21 mars prochain. Elle s’est exprimée le 28 janvier lors d’une conférence de presse.
« Nous sommes au regret de faire savoir à l’opinion nationale et internationale que la Copar ne présentera pas de candidat à la prochaine élection présidentielle parce qu’aucune unanimité ne s’est dégagée autour des deux candidatures, celle de Bonaventure Boudzika et celle de Chris Walembaut », a indiqué le coordonateur de cette plateforme politique, Chris Walembaut.
Il a souligné que la charte régissant cette famille politique prescrit que son candidat à la magistrature suprême soit désigné à l’unanimité par le collège des présidents, élargi aux membres des bureaux des différentes formations politiques.
La Copar devait présenter un seul candidat, afin d’éviter l’implosion de ce groupement politique.
« Après de larges concertations, le souci de la préservation de l’unité fonctionnelle et la cohésion politique de la convention étant supérieur aux antagonismes circonstanciels et ponctuels et aux ambitions individuelles et dans l’intérêt d’une marche ordonnée et coordonnée de l’ensemble des camarades, nous avons estimé fructueux de ne pas présenter de candidat en mars 2021», a précisé Christ Walembaut.
La Copar dit attendre la divulgation des projets de société des différents candidats, afin de donner la consigne de vote qui se fera au profit de celui dont le programme se rapprochera le plus de la vision de cohésion et de développement de cette plateforme. Sur la révision des listes électotales, la Copar déplore le manque de transparence sur le fichier de la force publique, ainsi que le nombre réduit des points d’enrôlement. « Nous constatons un bégaiement sur la façon dont le processus se déroule mais espérons que le gouvernement se rattrapera », a conclu Christ Walembaut.