Au cours d’une descente dans les locaux de la commission nationale de lutte contre la corruption, Clément Mouamba a précisé les attentes du gouvernement dans la lutte contre la corruption au Congo Brazzaville.
Le premier ministre Congolais Clément Mouamba était en visite ce début de semaine dans les locaux de la commission nationale de lutte contre la corruption. Il s’est notamment entretenu avec les cadres et responsables de la commission, question de repréciser les attentes majeures du gouvernement dans cette lutte.
Pour le premier ministre, il s’agit d’opérer un véritable changement de mentalité afin d’impulser une nouvelle donne dans le respect du bien public. Lamyr Ngélé, président de la commission a rassuré le numéro 1 du gouvernement congolais que ses services mènent des investigations très pointues dans les secteurs des marchés publics, l’exploitation forestière, les douanes, les impôts ou le trésor. D’ailleurs, de nombreux cas de fraudes sont progressivement entrain d’être mis au grand jour.
Toutefois, il précise que les lenteurs administratives sont les obstacles qui se dressent à l’accomplissement des missions de l’organisme qu’il dirige. Certainement une façon de réclamer plus de marge de manœuvre dans la traque des corrompus de la République. La restriction des mouvements, notamment la sortie du territoire national, le gel des comptes bancaires ainsi que leurs mouvements sont des solutions qu’il a proposées pour accélérer la lutte. Des difficultés que le premier ministre a promis de solutionner au plus vite.