La session bilancielle de la première année de mise en œuvre de ce programme a été lancée mardi 15 décembre 2020, à Brazzaville.
La ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop, ont ouvert, le 15 décembre à Brazzaville, la session bilancielle de la première année de mise en œuvre du programme cadre de coopération 2020.
Le programme cadre 2020-2024 avait été approuvé en juillet 2019 par le Conseil d’administration du Programme des Nations unies pour le développement. Celui-ci est évalué à 17 milliards de francs CFA, soit environ 31 millions de dollars américains. La session bilancielle de la première année a été lancée le 15 décembre à Brazzaville.
Les agents du Pnud et les cadres Congolais vont examiner conjointement les progrès, les performances programmatiques, l’identification des principaux goulots d’étranglement, ainsi que des activités clés en 2021 impactant la mise en œuvre de ce programme. Les deux parties étudieront également les possibilités de renforcer la concertation entre les différents acteurs, le partenariat et la mobilisation des ressources ainsi que d’exploiter les synergies et les complémentarités avec les autres partenaires pour une appropriation nationale du programme cadre de coopération.
« A travers le programme cadre de coopération, le Pnud s’est engagé auprès du gouvernement à contribuer au développement national intégré sur la base de la mise en œuvre de deux piliers interdépendants qui traitent simultanément des défis liés à la gouvernance et à la consolidation de la paix et à la diversification économique durable, à la résilience des institutions et des communautés vulnérables, au changement climatique et aux crises », a indiqué Maleye Diop.
La première année de mise en œuvre de ce programme est impactée par la pandémie du coronavirus. Ainsi, le représentant résident du Pnud assure que les défis de mobilisation des ressources deviennent prioritaires et obligent à fournir des efforts supplémentaires tant au niveau national que des partenaires.
Pour sa part, la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a assuré que le Congo va de l’avant dans la mise en œuvre du programme car, a-t-elle renchéri, le gouvernement avait signé avec le Pnud deux projets en phase avec le Plan national de développement(PND 2018-2022), intégrant les axes d’intervention du programme de coopération.
Selon elle, le premier conclu le 9 juillet 2020 pour une durée de 6 mois porte sur un « appui à la localisation des ODD et au renforcement des capacités de planification et de suivi-évaluation des politiques publiques ». Le second, pour une durée de quatre années consécutives, conclu le 13 octobre 2020, dénommé : « programme d’appui au renforcement de la bonne gouvernance en République du Congo » et un autre projet en phase avec le PND 2018-2022, pour une durée de quatre années, conclu le 13 octobre 2020 intitulé : « programme de diversification économique et de promotion de la résilience des communautés et des institutions vulnérables aux changements climatiques ».