Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), a lancé vendredi 19 janvier, une alerte.
Selon l’agence de l’ONU, « Les inondations ont laissé les communautés locales sans abri ni accès aux services de santé primaires. Des villages, des écoles et des établissements de santé ont été inondés, et de nombreux points d’eau et installations sanitaires ne sont plus fonctionnels ». Plusieurs familles sont touchées par ces inondations causées par les pluies diluviennes. On compte « plus de 350 000 personnes » qui « ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, mais l’accès est difficile en raison des inondations et de nombreux villages ne sont accessibles que par bateau ou en canoë ».
Face à la situation, un montant de « 3,6 millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence a été alloué pour répondre aux besoins les plus urgents de 270 000 personnes » sinistrées. C’est du moins ce qu’a indiqué l’OCHA, tout en estimant que « davantage de financements internationaux seront nécessaires » pour une solution durable. L’état d’urgence a été officiellement déclaré par le gouvernement congolais le 29 décembre. Les autorités ont alors annoncé qu’elles allaient débloquer 2,4 milliards de francs CFA (3,6 millions d’euros) pour aider les sinistrés.