Le ministère du commerce a lancé une campagne de lutte contre la hausse des prix des denrées de première nécessité, ce dimanche 27 octobre 2019.
Le ministère congolais du commerce, des approvisionnements et de la consommation via sa direction générale du commerce intérieur, a lancé ce dimanche à Brazzaville une campagne de lutte contre la hausse des prix des denrées de première nécessité, en publiant les prix plafonds de ces denrées à travers le territoire national.
« Ces prix plafonds d’application immédiate vise à soulager les ménages congolais le papier qui ploient sous l’emprise de la crise économique qui secoue le pays depuis plusieurs années », a déclaré le directeur général du commerce intérieur, Martin Moubari en menaçant de sévir contre les grossistes qui ne respecteraient pas la réglementation des prix et les normes commerciales.
Pour le directeur général du commerce intérieur, « ni la mise en service des postes de péage entre Brazzaville et Pointe-Noire (principale voie de ravitaillement du pays), ni à la pénurie des devises due à la mise en application du nouveau règlement des changes de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) décriés par les opérateurs économiques, ne justifient la hausse des prix des produits de première nécessité constatée sur le marché congolais ».
Il qualifie la flambée de prix de première nécessité observée depuis quelques mois dans le pays de « spéculative » surtout « d’opportuniste » destinée à pénaliser les ménages congolais en ce temps de crise économique.
Ainsi, le directeur général du Commerce intérieur sous l’impulsion de sa tutelle, après consultation des commerçants importateurs et les associations de consommateurs a lancé cette restructuration des prix qu’elle vient d’homologuer afin d’améliorer le panier de la ménagère.
En effet, le carton de certains produits congelés tels que le poulet qui était monté à 12 000 FCFA retombe à 8100 FCFA, celui de cuisse de poulet qui était de 10 000 FCFA, revient à 7000 FCFA, le riz blanc qui était monté à 11000 FCFA revient maintenant à 6000 FCFA.
Les directeurs départementaux du commerce intérieur et départementaux de la concurrence et de la fraude commerciale sont tenus de veiller à l’application stricte des dispositions de cette campagne de lutte contre la hausse de prix, a conclu Martin Moubari.