Jeudi 25 avril, l’opposition congolaise a dévoilé à ses militants et aux médias sa feuille de route en vue de la prochaine élection.
Une feuille de route qui comporte des revendications notamment la tenue d’un dialogue avant l’échéance afin de trouver des réponses aux questions de l’unité nationale ou encore la tenue d’une présidentielle apaisée en 2021. Ils étaient face à leurs militants et aux hommes de médias, jeudi 25 avril à Brazzaville.
Pascal Tsaty Mabiala, chef de l’opposition congolaise, était entouré de dix autres leaders, dont Guy-Brice Parfait Kolélas, qui a dévoilé cette feuille de route qui comporte quatre principaux axes. La première porte sur la gouvernance électorale. L’opposition exige, entre autres, une refonte du fichier électoral, c’est-à-dire le nettoyage du corps électoral qui comporte des données erronées, selon elle.
Le deuxième axe concerne l’amélioration de sa communication interne. Il est question de renforcer la visibilité de l’opposition sur l’échiquier national et international. La résolution définitive, selon une approche inclusive de la crise du Pool, fait partie de l’axe 3 de cette feuille de route de l’opposition, également préoccupée par la crise économique et financière qui étrangle le pays.
Convaincu qu’il y a urgence à ce que la classe politique se parle, Pascal Tsaty Mabiala appelle au dialogue : « Il n’y a pas de raison qu’on ait peur du dialogue d’aujourd’hui. Mais, ce dialogue doit être fécond. Il faut qu’il apporte quelque chose. On n’ira pas à ce dialogue seulement pour nous embrasser ou légitimer je ne sais quoi. Mais, c’est pour aller poser les problèmes et avoir les esquisses de solutions. »