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Congo : les enseignants suspendent leur grève

La décision fait suite à l’échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou,…

La décision fait suite à l’échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et les directeurs de cabinets des autres ministères avec la plate-forme syndicale.

 

Dans une déclaration rendue publique le 6 décembre à Brazzaville par le co-président des Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo (Fesynec), Daniel Ngami, les enseignants ont décidé de continuer à vaquer à leurs occupations pédagogiques.

La décision fait suite à l’échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et les directeurs de cabinets des autres ministères avec la plate-forme syndicale. C’est pour éviter de l’arrêt brusque des cours.

Les enseignants avaient promis d’aller en grève en cette date dans leur déclaration du 16 novembre dernier. Un cahier des charges mentionnant dix points relatifs à leur profession avait été soumis au gouvernement.

Ils exigeaient la diligence du processus de traitement de leurs dossiers. Ils condamnent, en effet, le faible quota de 1500 places attribuées aux enseignants au titre de l’année 2020-2021; le refus du recrutement d’un enseignant âgé de 45 ans à la Fonction publique. Ils exigent le recrutement des enseignants communautaires et le rappel de soldes d’activités et bien d’autres.

A l’issue des discussions, précise la déclaration, un guichet unique a été mis en place pour démarrer le processus de traitement des textes d’application contenus dans le protocole d’accord signé entre les deux parties. Les pédagogues ont accordé une marge de manœuvre jusqu’à la fin du mois de décembre pour la matérialisation de toutes les décisions contenues dans ce protocole d’accord signé le 4 décembre, afin d’organiser une évaluation du niveau d’application.

Par ailleurs, la déclaration assure les enseignants sur l’assouplissement de la mesure excluant ceux de plus de 45 ans lors du recrutement à la Fonction publique, sur la vulgarisation du statut particulier des agents et cadres de l’éducation nationale, l’examen et l’adoption des rappels de solde des activités dûs aux enseignants, la publication immédiate des notes de maintien au poste aux enseignants communautaires et enseignants des douze départements de Congo, l’affectation au titre de l’année 2020-2021 des enseignants finalistes des écoles de formation professionnelle en remplacement des ex-volontaires, etc.

Ils ont émis le souhait de voir leur quota de recrutement augmenté au titre de l’année 2021-2022, afin de combler le déficit du personnel enseignant sur l’ensemble du pays. La question d’intégration des enseignants à la Fonction publique n’a pas laissé en marge le Comité national des enseignants prestataires du Congo. Cette catégorie qui ne s’accorde pas avec la Fesynec a également échangé  avec le gouvernement dans l’espoir de trouver satisfaction à leurs doléances.

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