Il est décédé dans la nuit du 17 au 18 octobre 2020 à l’âge de 77 ans, à l’hôpital de Melun, dans le département de la Seine-et-Marne, en France.
Le corps du professeur Dominique Ngoïe-Ngalla sera mis en terre le 23 octobre 2020 en France. Six après, il sera rapatrié à Mandou en République du Congo. Cette information a été confirmée par les membres de la famille du défunt. Il y aura des veillées à Brazzaville à Diata et à Pointe-Noire avant le 23 octobre 2020.
Ngoïe-Ngalla, l’homme des lettres
Né en 1943 à Kimvembé dans la région de la Bouenza, Dominique Ngoïe Ngalla était titulaire d’une thèse de doctorat d’Etat des-lettres et enseignant à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, précisément à la faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Il a travaillé comme Attaché de recherche à l’Université Jules vernes d’Amiens.
Admis à la retraite, le Professeur Ngoïe Ngalla a continué à enseigner tout en continuant à encadrer des doctorants qui prenaient d’assaut son domicile jusqu’à son évacuation en France en plein déconfinement.
Le Professeur Ngoïe Ngalla n’hésitait pas à se mettre au service du plus jeune qui avait besoin de ses services tant intellectuels que sociaux. A l’annonce de son décès, les congolais ont dépoussiéré son poème qui est une de ses plus fortes empreintes poétiques.
L’homme des lettres, essayiste, historien, romancier et dramaturge a également publié des articles de réflexion dans des revues et surtout dans le bihebdomadaire La Semaine africaine paraissant à Brazzaville.
Avant son évacuation en France, le professeur a séjourné pendant quelques jours à l’hôpital militaire Pierre Mobengo à Brazzaville où il a été testé négatif au Corona virus et subi des transfusions sanguines avec plusieurs examens médicaux. Le diagnostic indiquait qu’il avait des problèmes de prostate. C’est de son domicile du plateau des 15 ans qu’il a pris l’avion qui l’a conduit en France.