Congo : la gendarmerie rétrocède 64 véhicules au ministère de l’Agriculture

La gendarmerie nationale a remis, le 22 novembre, à Brazzaville les clés de trente-sept véhicules saisis au ministre de l’Agriculture,…

La gendarmerie nationale a remis, le 22 novembre, à Brazzaville les clés de trente-sept véhicules saisis au ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Vingt-deux autres vont être restitués aux directions départementales.

 

L’opération de saisie et rétrocession de la soixantaine de véhicules fait suite, d’après une source proche du dossier, à une demande du cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Ce sont des moyens roulants destinés aux projets de l’État, aux organismes publics pour des enquêtes de terrain. Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe à la tête de ce département, les fonctionnaires se trouvant en possession des véhicules ne se sont pas pressés pour rendre compte à la tutelle.

Parmi les véhicules présentés au ministre Paul Valentin Ngobo, en présence de la presse, on y trouve des véhicules (4×4) avec les logos PDAC (Projet de développement de l’agriculture commerciale), Fida (Fonds international de développement agricole) et bien d’autres organismes. Ce sont pour la plupart des cas des dons octroyés à l’État dans le cadre de partenariat entre ces organismes et le ministère de l’Agriculture.

Les véhicules sont destinés aux descentes sur le terrain, l’exécution des programmes conformément à la politique agricole nationale. L’opération de rétrocession de ces moyens a permis au ministère d’accéder à son patrimoine, a salué Paul Valentin Ngobo. « Nous sommes un ministère de terrain, aller sur le terrain suppose disposer des moyens comme les véhicules », a-t- il déclaré.

Si cette opération de rétrocession des véhicules a trouvé un écho favorable au sein de l’opinion publique, nombreuses personnes s’interrogent sur le choix du ministère de l’Agriculture et la démarche entreprise par ce ministère de solliciter la force publique, car certains véhicules saisis seraient entre les mains des fonctionnaires encore en fonction. Les autorités sont néanmoins invitées à poursuivre l’opération similaire au sein d’autres départements ministériels confrontés au même problème, où des responsables (sortants) refusent de céder aux responsables entrants les moyens de l’État en leur possession.

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