L’engagement de l’agence onusienne pour le développement rural a été réaffirmé, le 8 avril à Brazzaville, par sa nouvelle représentante en République du Congo, Yannick Ariane Rasoarimanana.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a affirmé de nouveau son engagement à soutenir l’entrepreneuriat agricole à la République du Congo. Il faut dire que la FAO est l’un des principaux partenaires du Congo dans la lutte contre la pauvreté, l’insécurité et la mal nutrition. La coopération entre les deux parties est traduite à travers divers projets tels que le Recensement général de l’agriculture ; l’Appui à l’actualisation du plan directeur de la recherche agricole et aux petits producteurs ; ainsi que récemment par le lancement du Projet d’élaboration et de révision des politiques nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Lors de la rencontre de prise de contact officielle, la nouvelle représentante résidente de la FAO a voulu rassurer la partie congolaise de sa volonté d’œuvrer dans la réalisation des projets prioritaires. La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, d’après Yannick Ariane Rasoarimanana, passe par la promotion de l’agriculture auprès des jeunes, en introduisant le concept de l’entrepreneuriat agricole.
« Nous pouvons travailler à rendre l’agriculture plus transformatrice, c’est-à-dire pas seulement produire mais aussi transformer pour vendre la récolte sur le marché national. Les jeunes méritent d’être appuyés et suivis, pour être de bons agri-entrepreneurs. Il ne s’agit pas d’une agriculture de subsistance, mais plutôt qui nourrit l’homme, assure l’autonomie financière et crée de l’emploi », a estimé la représentante de la FAO venue présenter au ministre d’État à l’Agriculture la copie figurée de ses lettres d’accréditation au Congo.
L’agence onusienne ne dispose pas de ressources financières pour appuyer les projets retenus, mais elle pourra aider le gouvernement à mobiliser des financements auprès des bailleurs de fonds ou des partenaires privés. Cela nécessite une étroite collaboration entre la FAO et le ministère de tutelle afin de relever les défis en matière de réduction de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sein des communautés rurales et autochtones, en lien avec les Objectifs de développement durable.