Ils ont été interpellés le 28 juin 2023, à Pointe-Noire, avec en leur possession quarante-cinq perroquets gris du Gabon.
La police de Pointe-Noire a interpellé quatre présumés trafiquants pour la détention et la circulation illégales des perroquets gris du Gabon, ces oiseaux protégés, en voie de disparition.
Les animaux sauvages, intégralement protégés par la loi, ne doivent pas être des animaux de compagnie. Ils peuvent être porteurs de maladies contagieuses. Les conventions signées et ratifiées par le Congo interdissent de les capturer, les abattre, les blesser ou les détenir.
Ces quarante-cinq perroquets gris du Gabon auraient été capturés dans les forêts du village Mboulevoka, district de Loango, dans le département du Kouilou, avant d’être placés dans deux cages de fortune par l’un de ces quatre présumés trafiquants. Ce dernier les aurait transportés de ce village pour Pointe-Noire avec pour objectif de les vendre. Les trois autres ont soit préfinancé la capture, soit joué le rôle de démarcheurs. L’un d’eux aurait même publié les photos des perroquets dans les réseaux sociaux afin d’attirer la clientèle.
Célestin Boussiengué, directeur départemental de l’Economie forestière de Pointe-Noire, a indiqué : « Pour ces citoyens qui ont été pris la main dans le sac, c’est la prison qui les attend », ajoutant: « Nous avons engagé la procédure avec nos collègues de la gendarmerie pour que ces individus-là finissent en prison ».
L’interpellation a été réalisée par les agents de la section de recherches judiciaires et de ceux de l’escadron de sécurité et d’intervention de la région de gendarmerie évoluant à Pointe-Noire, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’Economie forestière de Pointe-Noire et appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf).