Les travailleurs de cette direction n’entendent pas lever leur mouvement tant que les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.
Ce sont plus de 1500 travailleurs de la direction générale du budget, au ministère des Finances, qui ont entamé ce lundi 30 mai la deuxième semaine de leur grève. Malgré que leur grève soit jugée illégale par les autorités, les grévistes n’entendent pas lever leur mouvement tant que les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.
Bureaux fermés, couloirs vides, courriers et autres dossiers bloqués : les activités sont en arrêt dans les services relevant de la direction générale du budget. Ils réclament le paiement des arriérés de primes depuis 2017 et la cessation définitive d’activités par ceux qui ont fait valoir leurs droits à la retraite, mais occupent toujours des postes à responsabilité.
Les négociations entre les autorités et les grévistes sont au point mort. Les travailleurs ne sont pas prêts de reprendre le travail.
« La grève se poursuit parce que l’administration observe un statu quo jusque-là. Etant donné que nos primes s’évaluent à plusieurs millions de FCFA, nous avons proposé à l’administration de faire un geste et puis de procéder à la cessation immédiate (des activités) par les agents retraités. Mais ils ont bafoué et rejeté nos propositions en bloc. Nous maintenons la grève », a dit avec force Rommel Embala Guempio, leur délégué syndical.
Cette grève est la deuxième du genre en six mois.