Le chef de l’Etat avait fait cette promesse le 28 décembre dernier, devant l’Assemblée nationale réunis en Congrès.
Devant l’Assemblée nationale réunie en Congrès, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso s’est incliné le 28 décembre dernier. Pour demander pardon. Notamment à l’endroit des familles endeuillées dans le Pool, il a formulé l’expression de toute sa compassion en réitérant l’hommage posthume de la Nation. Il promet désormais de faire la guerre aux corrompus dans ces temps difficiles. Et promet de faire un audit de la SNPC tel que souhaité par le FMI.
A en croire Denis Sassou, le Congo ne pourra sortir de sa léthargie s’il n’y a pas un véritable changement : des mentalités, et des habitudes de l’administration. « Nous devons couper les têtes du serpent. Et mettre fin au tribalisme et à la gabégie financière » a-t-il déclaré.
Le rapport 2018 de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité
« L’action gouvernementale requiert rigueur et abnégation, surtout dans l’exécution des politiques publiques et la gestion des proximités avec nos concitoyens. Cet environnement conforte la nécessité d’instaurer une expression plus étendue et mieux régulée de l’Etat de droit » poursuit le président congolais Denis Sassou.
Les pressions du FMI pour plus de rigueur dans la gestion des fonds publics se font de plus en plus importante. Alors que le trésor public peine à payer les salaires depuis près d’un an. Le pays est au bord de l’explosion, au sein même des plus fidèles du camp présidentiel.
Sacrifier les Mbochis pour le FMI
Les responsables de régis financières des Impôts (Antoine Ngakosso) et Douanes (Jean Alfred Onanga) viennent d’être sacrifiés illico pour le FMI. C’est une question de vie ou de mort pour le régime. Originaires de l’axe Oyo-Boundji-Olombo, ils sont les premiers que le régime a choisis pour faire un exemple.
Pour cela, une commission d’enquête (encore secrète) est mise en place afin d’expédier un pseudo procès politique. L’objectif sera de montrer au FMI la bonne volonté de l’Etat congolais d’assainir les comptes publics et d’en finir avec la corruption. La pression de la Banque Mondiale n’est que plus grandissante envers le Congo. Surtout après la découverte de nouvelles dettes cachées.
Accord pour auditer la SNPC
Afin de reprendre en main les négociations, Denis Sassou Nguesso est prêt à donner un gage supplémentaire à la Banque Mondiale. Sur recommandation de Dominique Strauss Khan, un audit indépendant des comptes de la SNPC sera effectué pour permettre sa restructuration définitive.