Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.
L’un des pays pétroliers du Golfe de Guinée, la République du Congo vient de décider d’adhérer à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP). Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.
L’or noir étant la première richesse nationale, cette hausse de production occasionnerait un taux de croissance de plus de 3% en 2018 contre moins de 2% entre 2015 et 2016, selon les prévisions du gouvernement.
Le Congo doit cette embellie au gisement Moho Nord dont la production connaîtra un pic de100.000 barils par jour et à celui de Banga Kayo qui produira 50.000 barils par jour en 2018. Ces deux champs représentent respectivement un investissement de 11 et 2 milliards de dollars américains.
Dans un communiqué, la présidence congolaise justifie le choix du pays d’appartenir à l’OPEP. « Ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole et ce, dans l’intérêt des pays membres », indique le texte.
La capitale congolaise, Brazzaville, est le siège de l’Organisation des producteurs africains (APO), ex-Association des producteurs de pétrole africains (APPA).
Le pétrole constitue une ressource stratégique pour l’économie congolaise et contribue à hauteur de 70% dans les recettes budgétaires du Congo. Depuis l’avènement de la crise économique et financière en 2014, l’économie congolaise se trouve confrontée à des difficultés, malgré les performances du secteur non pétrolier.
Les bonnes perspectives de l’année en cours devraient permettre à l’Etat congolais de s’activer dans la diversification de l’économie. L’économie congolaise tirera également profit au cours de cette année de la dynamique portée par les secteurs des télécommunications, de la forêt et des services.
Il sied d’ajouter à cela, les recettes fiscales et douanières qui occupent actuellement une place de choix dans le budget de l’Etat. En ce qui concerne les impôts par exemple, l’on note une moyenne des recettes chiffrées à 68 milliards en 2015 et autour de 56 milliards de francs CFA en 2017.