Ils sont 74 216 candidats de différentes séries, répartis dans près de 200 centres, a avoir démarré, mardi, les épreuves du baccalauréat sur l’ensemble du territoire congolais.
Presque tous dans leur uniforme, ils sont assis et c’est le silence dans les salles de classes. On sent tout de suite la différence avec les jours ordinaires de classe. La concentration est au rendez-vous, ils disent avoir pris toutes les dispositions pour décrocher leur examen et faire leur entrée à l’université à la prochaine rentrée.
Il y en a pour qui ce n’est pas la première fois. Malgré la saveur désagréable de l’échec déjà goûté, ceux-ci restent confiants. « C’est comme si ma première année j’étais vraiment nul en matière scientifique. La seconde année, pareil. Cette année je me suis bien préparé en matières scientifiques et littéraires », explique l’un des candidats.
C’est le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, qui a lancé les épreuves. Au cours de sa tournée, il a mis en garde les élèves qui se feraient remarquer par la fraude, avant de les appeler tous à plus de responsabilité et d’honnêteté. « C’est le plus grand examen. On est fier quand on l’a mérité, pas quand on l’a obtenu frauduleusement », a-t-il souligné.