Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et détention d’armes.
Le deuxième jour du procès du général Mokoko, la cour a débuté par l’examen des pièces sous scellés. Elle déclare être compétente pour juger l’accusé qui a refusé de parler pendant le procès. Cet ex-dignitaire du régime, qui avait terminé troisième à l’élection présidentielle de 2016, est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat et détention d’armes.
Pour le président de la cour criminelle, Jean-Marie Michel Mokoko en gardant le silence au nom de son immunité, conteste implicitement la compétence de la cour. Les avocats du de l’« Faux » ont répondu les avocats du général », poussés à sortir de leur mutisme. L’immunité, a expliqué Me Jean Philippe Esseau concerne toutes les juridictions. « Sinon, on quitte le droit » pour entrer « dans la science-fiction ».
Après délibéré, la cour a estimé qu’elle était compétente pour juger le général mais sans vider explicitement la question de l’immunité. Décision « sans valeur » estime la défense. Simple stratégie pour « pousser le général Mokoko à parler » et donner une « apparence équitable » à ce procès.