Le gouvernement congolais et l’entreprise « Tech global mondial » ont entamé des discussions depuis huit mois autour des technologies numériques. Un nouveau cap du projet vient d’être franchi, ce 10 juin, lors d’un échange entre les deux parties en visioconférence.
Les solutions numériques recherchées par le République du Congo reposent sur la protection optimale des données des utilisateurs et des sites gouvernementaux, l’installation des équipements de stockage des données avec la capacité d’assurer une traçabilité complète de ces données. C’est en marge du sommet Russie-Afrique, à Sotchi, tenu les 23 et 24 octobre derniers, que les autorités congolaises ont sollicité l’expertise russe.
La visioconférence de ce mardi, a précisé le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, vise matérialiser les engagements pris en octobre 2019, à Sotchi. Le projet et ses différentes composantes sont conformes à la stratégie nationale en matière de développement numérique reposant sur trois piliers, à savoir l’e-citoyen, e-gouvernement et e-business.
« Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat public-privé. Nous travaillons pour en définir tous les contours de financements, le transfert de technologies, le renforcement des capacités des cadres locaux, l’appui à la protection des systèmes d’information. Il nous faut non seulement une législation, mais aussi une technologie pour assurer notre souveraineté numérique et le contrôle de l’infrastructure et la question de la cybersécurité », a estimé Léon Juste Ibombo.
Il a aussi ajouté que le projet constitue une étape majeure dans la coopération entre la République du Congo et la Fédération de Russie. Des sociétés sont prêtes, à en croire le ministre, à accompagner le pays à réussir sa transformation digitale. À travers cette coopération, le Congo espère ainsi équiper l’Agence nationale de la sécurité d’information nouvellement créée et renforcer la législation en matière de protection des données informatiques.
L’opérateur « Tech global mondial » avec qui le gouvernement négocie a déjà fait ses preuves dans le domaine de l’hébergement des données et de la cybersécurité depuis de nombreuses années. Son directeur général, Guéorguy Tchepik, compte parmi les acteurs majeurs dans le secteur en s’appuyant sur la puissante technologie de ses nombreux partenaires.