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Congo : Ascovi demande un contrôle des instruments de mesure des produits alimentaires

L’Association des consommateurs des produits vivriers (Ascovi) s’inquiète de plus en plus de la situation des consommateurs en RDC, car…

L’Association des consommateurs des produits vivriers (Ascovi) s’inquiète de plus en plus de la situation des consommateurs en RDC, car certains opérateurs économiques profitent de l’ignorance de la population pour manipuler des instruments et des unités de mesure dans les opérations de vente.

Selon le président de cette association, Musoko Mbuyi Patrice qui a fait cette déclaration à la presse, cette situation pousse sa structure à réclamer une surveillance et un contrôle des unités de mesure pour protéger les consommateurs dans leurs droits.

A en croire Musoko Mbuyi Patrice, souvent les opérations d’achat et de vente sont fausses parce que les consommateurs ne reçoivent pas des quantités suffisantes et justes des produits achetés.

« Nous demandons une surveillance permanente dans les opérations d’échanges économiques pour que les consommateurs bénéficient de tous les avantages du marché », a-t-il déclaré.

Avant de proposer que dans le cadre de protection des consommateurs en République démocratique du Congo (RDC), les instruments de mesures à l’exemple de Sakombi, Verre, Guigoz, Ekolo, Ebundeli doivent devenir des mesures de vente certifiées par l’autorité publique afin de mieux protéger les consommateurs contre les abus de vendeurs et vendeuses.

S’agissant de la hausse des prix sur les marchés, le président de l’Ascovi a indiqué que cette situation se justifie par le fait qu’il y a une forte demande à cause de l’expansion démographique, la dépréciation monétaire, la mauvaise foi des opérateurs économiques qui anticipent sur les événements futurs, d’autant plus que l’État congolais a mis en place l’IPR.

Pour résorber cette crise, il propose que le gouvernement mette en application des textes qui règlementent le secteur de l’économie, c’est-à-dire obliger les vendeurs d’afficher les prix, les opérateurs économiques doivent déclarer leurs structures des prix, et l’État doit sanctionner ceux qui dépassent la marge bénéficiaire au moins pour les produits alimentaires.

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