Le verdict est tombé mercredi 06 mars, cet opposant accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de détention illégale d’armes et munitions de guerre a été reconnu coupable.
Mercredi 06 mars 2019, la Cour criminelle de Brazzaville a reconnu coupable André Okombi Salissa. Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est reproché d’avoir porté atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de détention illégale d’armes et munitions de guerre.
Le président de la Cour criminelle de Brazzaville, au Congo, a suivi mercredi le réquisitoire du parquet général. Celui-ci avait requis vingt ans de travaux forcés contre André Okombi en affirmant que les faits étaient suffisamment acquis à son encontre. Cinq proches d’André Okombi Salissa, accusés de complicité, ont écopé de la même sentence et doivent verser un franc symbolique à l’Etat à titre de dommages et intérêts.
André Okombi Salissa a assisté aux plaidoiries de la partie civile et aux réquisitions du parquet général sans sa défense. Ses six conseils, dont trois venus de l’étranger, ont quitté les débats, dénonçant le non-respect de leurs droits et une procédure irrégulière.
« Personne n’est dupe. J’ai assez parlé pour prouver mon innocence. Je n’ai pas de défense. Je me soumets à votre conviction. Que vous me condamniez à 20, 30 ou 40 ans, j’assume, parce que je suis citoyen congolais », a déclaré l’opposant juste après les réquisitions du procureur.
La Cour lui a donné la possibilité de se pourvoir en cassation dans les trois jours prochains.
Pour rappel, cet ancien ministre devenu opposant était jugé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre.