Cette organisation appelle les autorités congolaises à ouvrir sans délai une enquête indépendante et impartiale sur les circonstances de la mort de cet officier supérieur de l’armée.
Ça fait déjà un mois que la nouvelle sur la mort du commandant Servais Magloire Babissat a été annoncée. Une nouvelle qui a été difficile à accepter au sein de la famille du défunt qui réside à Pointe-Noire, capitale économique du Congo.
L’on se souvient que c’est en février 2016, que l’officier Babissat avait été arrêté et conduit dans une base militaire de la ville de Pointe-Noire. Il serait resté trois en prison sans aucun contact avec ni sa famille encore moins son avocat. Pendant ces années passées en détention, il n’aurait jamais été présenté à un juge.
D’après Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International, « cet officier militaire a subi plusieurs injustices. Il a été arrêté arbitrairement, et a passé trois ans en détention sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. C’est une violation flagrante des droits humains les plus élémentaires,»
«Les autorités doivent faire la lumière sur sa mort, afin de traduire en justice dans le cadre de procès équitables, toutes les personnes suspectées d’y avoir joué un rôle.», a-t-il dit
Le corps du Commandant Servais Magloire Babissat a été déposé à la morgue de Pointe-Noire le 20 janvier dernier. La famille a fait un recours auprès du Procureur de la République pour une autopsie mais ce recours reste sans suite.