Les émissaires de la Banque mondiale ont été sur le terrain, ce 5 février, pour évaluer les travaux d’aménagement des sites du Psipj.
Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (Psipj), est financé par la Banque mondiale à hauteur de 83,7 milliards F CFA (133 millions de dollars). Dans ce projet on note l’ouverture des espaces de la petite enfance dans les marchés Total et Sukissa, respectivement dans 2ème arrondissement, Bacongo, et le 5ème arrondissement, Ouenzé. Ces crèches devront accueillir des enfants 0 à 3 ans dont les mamans exercent à l’intérieur et autour de ces marchés domaniaux.
L’objectif est d’améliorer l’accès aux services de développement de la petite enfance de qualité, et ce projet pilote s’engage à promouvoir l’entrepreneuriat des femmes et à augmenter le capital humain des jeunes enfants qui traînent souvent dans les marchés pendant que leurs mamans vendent. Les émissaires de la Banque mondiale ont été sur le terrain, ce 5 février, pour évaluer les travaux d’aménagement des sites.
Les crèches seront animées par des femmes vulnérables sélectionnées par le projet à Brazzaville en concertation avec les mairies des arrondissements concernés. Celles-ci vont bénéficier des prestations sociales du Psipj, notamment les transferts monétaires et les transferts d’activités génératrices des revenus. Le projet prévoit également un accompagnement au coaching et au mentorat dans la gestion des plans d’affaires.
Hormis l’opérationnalisation des crèches, les émissaires de l’institution financière internationale vont aussi plancher sur l’avancement de la mise en œuvre des activités et sur la revue à mi-parcours du Psipj ; la collecte des données pour un diagnostic exhaustif de l’emploi en République du Congo ; et les consultations avec les parties prenantes sur la préparation d’une feuille de route pour les paiements numériques des transferts monétaires.
Lancé officiellement en juillet 2024, vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables aux filets sociaux dans les zones d’intervention retenues.