L’intersyndicale de la Sopéco a eu un échange cette semaine avec le bureau du sénat, en présence de son président Pierre Ngolo.
Pas de salaire perçu depuis l’année 2018, c’est la réalité des employés de la compagnie publique Sopéco. L’annonce a été faite ce vendredi 11 mars par le collectif des travailleurs de ladite société.
Face à cette situation, l’intersyndicale de la Sopéco a eu un échange avec le bureau du sénat, en présence de son président Pierre Ngolo.
La délégation conduite par Gestas Ngami, secrétaire général de cet organe est venue plaider pour l’intervention de la chambre haute du parlement en sa qualité de modérateur de la nation afin de trouver une issue favorable à la crise sociale que traversent les travailleurs.
« Ce qui se passe à la Sopéco est criard. Ce sont des pères et des mères de famille qui peinent à joindre les deux bouts du mois. Ce qui explique tout le tintamarre que vous constatez tous les jours, une façon d’exprimer notre mécontentement », a déploré Gestas Ngami.
Pour sa part, Pierre Ngolo a tenté de jouer la carte de l’apaisement face à cette situation difficile que traversent nos compatriotes.
« La vraie solution à cette situation, certes difficile, c’est le dialogue. Nous allons faire le plaidoyer. Votre situation est comprise et le Sénat va se battre pour cela », a-t-il dit.
Outre les arriérés de salaires, le collectif de la Sopéco a aussi fait part au bureau du Sénat, de nombreuses difficultés auxquelles l’ensemble du personnel de cette structure est confronté.
Il a épinglé notamment, la baisse de la subvention de l’entreprise, les mauvaises conditions de travail, le surendettement des employés et l’absence de dialogue avec la direction générale.