Cette annonce a été faite par le ministre de la culture et des Arts, Dieudonn2 Moyongo, lors de la séance des questions orales avec débat au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, a annoncé le 4 août dernier à Brazzaville, lors de la séance des questions orales avec débat au gouvernement, que le nouveau musée national moderne en construction dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, abritera 2500 œuvres d’art.
Le ministre répondait à la préoccupation du sénateur Ludovic Robert Miyouna qui déclarait que dans tous les pays du monde, les musées nationaux constituent des lieux de prestige, de mémoire et d’histoire. Ils font partie des patrimoines nationaux qui font la fierté des pays et c’est pourquoi ces dernières années, les revendications des pays africains exigent à cor et à cri le retour de leurs objets muséologiques expropriés lors de la colonisation.
Le sénateur a signifié que le bâtiment qui abrite le musée national se trouvant dans un état de délabrement très avancé, dans un environnement particulièrement vétuste, le gouvernement doit trouver un local de conservation plus digne et mieux sécurisé ne serait-ce qu’au nom de la fierté du pays.
Dans sa réponse, Dieudonné Moyongo a laissé entendre qu’il y a un nouveau musée en construction. « Les travaux de ce musée sont terminés et dès que les détails seront réglés, le musée national s’y installera avec ses 2500 œuvres d’art en voie de constitution », a-t-il signifié.
Quant au retour des biens culturels expropriés pendant la colonisation, le ministre de la Culture et des Arts a réagi en signifiant que cette question est d’actualité mais il y a des critères pour que ces objets reviennent au pays. Au nombre de ces critères, a-t-il renchéri, il faut avoir des infrastructures et au niveau du Congo, la question est aujourd’hui réglée avec l’acquisition bientôt du nouveau musée moderne.
Ainsi, dès que l’ouvrage sera opérationnel, le gouvernement enclenchera les négociations avec les différents partenaires concernés par la problématique du retour de ces œuvres d’art, a-t-il conclu.