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Ce que le général Norbert Dabira a dit à la barre lors de sa première audience !

Le procès du général Norbert Dabira s'est effectivement ouvert ce 15 mai à Brazzaville. Accusé d'atteinte à la sécurité intérieure de…

Le procès du général Norbert Dabira s’est effectivement ouvert ce 15 mai à Brazzaville. Accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, il a plaidé non coupable !

Il a dû attendre plus d’une heure avant d’être appelé à la barre, Nobert Dabira habillé d’une chemise bleu clair manches courtes est apparu détendu. Accusé par la cour d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, le général a sans hésiter plaidé non coupable. Comme ceux du général Mokoko, ses avocats ont souligné le fait qu’il bénéficie d’une immunité juridictionnelle tirée d’un décret de 2001 qui l’a élevé au rang de dignitaire de la République.

Pour sa défense, Norbert Dabira a affirmé être à la barre à cause d’un mensonge. Ses 4 avocats ont par la suite exigé que les scellés du dossier soient présentés. Demarche qu’a rejeté le ministère et public et la cour qui ont qualifié cette demande de précoce.

A en croire l’acte de saisine de la cour criminelle lu par le greffier audiencier, l’ancien inspecteur des Forces armées congolaises aurait monté un complot selon un plan qui consistait à recruter au moins deux tireurs d’élite afin d’abattre l’avion du président Denis Sassou Nguesso au décollage ou à l’atterrissage. D’ou le motif l’accusation d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

Pour rappel, ces faits dont-il est accusé remontent à 2017. Les services de renseignements martèlent avoir intercepté  les conversations téléphoniques entre le général Dabira et son collègue le général Nianga Ngatsé Mbouala, jadis commandant de la garde républicaine cité dans cette affaire en qualité de témoin.

Face au refus du général Norbira de reconnaître ces faits,  Me Emmanuel Oko avocat de la partie civile s’est dit ne pas être surpris par cette attitude. « Dans les procès, aucun accusé ou prévenu n’est jamais venu dire qu’il reconnaît les faits. On s’y attend, on n’est pas surpris. Mais, il faut aussi se méfier de cette période : il s’agit de la période où l’accusé travaille ses aspects et ses réflexions pour ne pas paraître comme quelqu’un que l’on pourrait diaboliser »  a t-il affirmé. Ce mercredi, les juges entreront dans le fond du dossier.

 

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