Le pays, premier broyeur mondial de fèves de cacao avec 724.000 tonnes, envisage d’atteindre 1,72 million de tonnes d’ici à octobre 2023, soit dans un an, avec de nouvelles unités de transformation.Pour développer la transformation nationale de cacao, le gouvernement ivoirien a signé avec des groupes industriels une convention. Selon le directeur général du Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, Yves Brahima Koné, cette mesure porte ses fruits.
« D’ici octobre 2023, avec l’ouverture prochaine de nouvelles unités de transformation, la capacité de broyage de notre pays sera de 1,72 million de tonnes, soit 49% de notre production », a dit M. Yves Brahima Koné, à l’ouverture des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC 2022).
Le gouvernement ivoirien envisage d’atteindre une transformation de fèves de cacao à hauteur de 50% d’ici à 2030, a rappelé le directeur général du Conseil café-cacao, déclarant « je me rends compte que nous allons atteindre les objectifs bien avant ».
Il a fait observer qu’au niveau de la chaîne de la valeur du cacao à l’échelle mondiale, « sur 100 milliards de dollars, 4 à 5% reviennent aux producteurs, 24% aux transformateurs ; 72% à la fabrication du chocolat, aux marques et à la distribution ».
Pour conforter cette trajectoire ascendante de la transformation de cet or brun, le gouvernement a engagé le Conseil du café et du cacao aux fins de créer un centre de formation des artisans chocolatiers à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, a-t-il fait savoir.
La Côte d’Ivoire, aujourd’hui, est non seulement premier producteur mondial de cacao mais également le premier pays broyeur de fèves de cacao au monde. Le pays veut développer la chaîne de valeur avec un accent sur la transformation pour créer davantage de richesses.