Trois mois après que la Cour criminelle ait rendu son verdict, les victimes des actes de tortures perpétrées par la police sous le viaduc de Talangaï-Kintélé à Brazzaville n’ont pas encore obtenu leur indemnisation.
La Justice congolaise à le 9 février dernier, condamnée, 4 agents de police auteurs d’actes de tortures sur des individus inciviques, à 10 ans d’emprisonnement et l’État congolais en tant qu’employeur de ces personnes à la responsabilité civile d’indemniser les familles de victimes à hauteur de 20 à 30 millions de FCFA.
Malheureusement ces fonds qui doivent être alloués pour permettre d’assurer les soins des victimes n’ont toujours pas été versés. A bout de moyen financier, ces familles connaissent d’énormes difficultés à prendre en charge les frais des soins de leurs enfants.
« Je suis une mère qui éprouve des difficultés à supporter les coûts financiers des soins de mon fils devenu handicapé suite de coups de massue. Mon mari qui a fait falloir ses droits à la retraite est incapable également de soutenir son fils » a fait savoir la mère d’une victime. Ces familles sollicitent l’intervention des autorités compétentes pour que leur situation soit prise en compte,
Joe Washington Ebina président de la « Fondation Ebina », auprès de qui ces familles se sont rapproché pour que celui-ci porte haut leur voix a demandé que « les fonds que la justice a octroyé de manière à indemniser ces familles, pour qu’ils aillent faire soigner leurs enfants à l’étranger ou même ici à Brazzaville soient débloqués »
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