Le président Félix Tshisekedi a achevé une visite de deux jours à Oyo (Congo) où il a longuement échangé avec son homologue Denis Sassou-Nguesso au sujet de la crise entre la RDC et le Rwanda.
Le chef de l’État Félix Tshisekedi a rappelé au cours d’une conférence de presse conjointe avec le président Sassou-Nguesso en terre congolaise sa vision et sa politique dans la sous-région.
« Dès mon accession au pouvoir, j’ai envoyé un message très clair à tous les pays frères et voisins. C’était un message de paix, un message de solidarité pour que nous puissions nous liguer pour faire face aux difficultés du moment dans le monde et dans nos pays, tourner nos pays vers le développement plutôt que de vivre les tensions du passé. J’ai toujours soutenu qu’il fallait construire des ponts au lieu de construire des murs. Cela a toujours été mon leitmotiv. Malheureusement, nous sommes là où nous sommes. Je suis le premier affecté et j’espère que la situation n’en reste pas là », a-t-il dit le président congolais Félix Tshisekedi.
A en croire Félix Tshisekedi, il s’agit d’une posture délibérée adoptée et non un synonyme de faiblesse: « Le fait de vouloir la paix, la fraternité et la solidarité n’est pas un signe de faiblesse. Ça on doit le savoir ».
Et pour les rares prises de parole publiques du président congolais sur la question, Félix Tshisekedi a directement pointé la responsabilité du Rwanda: « La RDC que je dirige et celle que je vais voir est celle où règne la paix, la sécurité, l’hospitalité. Notre pays l’a toujours été. Cela ne doit pas constituer une occasion pour les voisins de venir nous provoquer. J’espère que le Rwanda a retenu la leçon. Aujourd’hui, il n’y a pas de doute. Le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC ».