L’institution financière mondiale trouve insuffisant les investissements réalisés par le Congo Brazzaville dans le secteur de l’énergie.
La Banque Mondiale a apporté des appréciations concernant la politique énergétique du Congo Brazzaville qui tarde à répondre aux attentes des populations. Selon l’institution, les investissements réalisés par le Congo-Brazzaville dans son secteur électrique doivent augmenter. Entre 2006 et 2013, le pays n’a injecté qu’environ 1,2 million $ dans le secteur.
« L’essentiel des investissements depuis 2006 a été financé sur ressources externes en dehors de toute politique énergétique définie.»,déplore la banque mondiale. Un contexte qui rend difficile la coordination des interventions des partenaires extérieurs et l’évaluation des impacts de ces actions.
En dépit de l’augmentation de sa capacité de production, 35% de ces installations ne sont toujours pas opérationnelles. Aussi, la faiblesse des investissements ne favorisent pas la bonne maintenance des infrastructures. En outre, les coûts d’exploitation et de maintenance dépassent les recettes de la Société nationale d’électricité, ce qui alimente le cercle vicieux du déficit aussi bien financier qu’électrique.
Pour rappel, on Congo Brazzaville, une personne consomme en moyenne 110 kWh contre une moyenne africaine de 488 kWh.