Congo-hydrocarbures : les acteurs du secteur sont réunis pour réajuster les prix

Pendant les trois jours d’échanges, les participants vont tenter de définir un meilleur cadre pour l’avenir du marché national.

 

La République du Congo attend réajuster les prix des produits pétroliers notamment le Djeno mélange et le Nkossa Blend, au titre du troisième trimestre 2024. C’est pour trouver des solutions équilibrées que les principaux acteurs du marché national sont réunis depuis mercredi 9 octobre à Brazzaville.

Le baril du Brent est actuellement négocié à 77 dollars sur le marché mondial, tandis que les bruts de référence du Congo se vendaient au deuxième trimestre à plus de 80 dollars, contre 44,9 dollars pour Nkossa Butane et 31,5 dollars pour Nkossa Propane.

Pétroliers, représentants du ministère des Hydrocarbures et dirigeants des compagnies pétrolières vont tenter de définir un meilleur cadre pour l’avenir du marché national à travers des solutions « équilibrées » tenant compte des réalités économiques et de la feuille de route du gouvernement.

Notons que les autorités entendent anticiper les effets de la transition énergétique sur l’économie nationale, en diversifiant les ressources et en préparant l’industrie locale à faire face aux défis posés par la montée des énergies renouvelables et des nouvelles technologies.

Inondations : le Congo prépare un plan d’urgence humanitaire

Les cadres de plusieurs ministères, dont celui des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, ainsi que les partenaires travaillent sur son élaboration.

 

La capitale congolaise sert de cadre à un atelier de préparation à la réponse d’urgence humanitaire aux inondations pour la période 2024- 2025. Les recommandations attendues aideront à mettre en place, entre autres, un système communautaire d’alerte et de réponse précoce au Congo.

Cette rencontre réunis les cadres de plusieurs ministères, dont celui des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, les partenaires, notamment la Banque mondiale, le Programme alimentaire mondial, le Haut-commissariat pour les réfugiés, l’Unesco et autres.

Les participants à cet atelier doivent définir les actions à prioriser pour une meilleure réponse d’urgence humanitaire pendant les pluies ; identifier les faiblesses et préparer les interventions sectorielles, de fixer les dispositions à prendre dans les secteurs de la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, la pêche et l’habitat et enfin de formuler des recommandations.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du lundi 7 octobre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni lundi 7 octobre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Cinq affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Deux projets de loi, l’un portant loi de règlement, exercice 2023 et l’autre portant loi de finances pour l’année 2025, au titre du ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public et la présentation du Rapport d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024 ;
  • Un projet de décret portant abrogation du décret n°2022-370 du 29 juin 2022 portant approbation du plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 au titre du ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation ;
  • Des nominations au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale.

 

      I/- Ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public

 

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi portant loi de règlement, exercice 2023.

La Loi N°77-2022 du 27 décembre 2022 portant loi de finances pour

2023 a été modifiée par la Loi N°38-2023 du 21 décembre 2023 portant loi de finances rectificative.

Le budget de l’Etat avait été réajusté et arrêté ainsi qu’il suit :

– Recettes : 2 333,008 milliards de FCFA ;

– Dépenses : 1 997,391 milliards de FCFA.

Un excédent budgétaire prévisionnel de 335,617 milliards de FCFA avait été constaté. Les ressources et les charges de trésorerie et de financement, estimées respectivement à 517 milliards de FCFA et

1 080 milliards de FCFA avaient, pour leur part, dégagé un déficit prévisionnel de 563 milliards de FCFA.

Ainsi, le gap de financement de l’Etat pour l’année 2023 avait été arrêté à la somme de 227,383 milliards de FCFA.

Au terme de l’exercice 2023, l’exécution des opérations budgétaires, de trésorerie et de financement a fait l’objet du présent projet de loi de règlement.

Après avoir fait un récapitulatif des recettes, des dépenses et des ressources de trésorerie et de financement, le ministre Ngatsé a indiqué aux membres du Conseil que l’exécution des opérations budgétaires, de trésorerie et de financement dégage un excédent global de financement de 51,6 milliards de FCFA, contre 6,3 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 719,0%.

Notons enfin un solde budgétaire global de : 664 667 645 868 FCFA, l’’écart global de financement étant de :  51 600 000 000 FCFA.

Enfin, et dans le cadre des dispositions légales en la matière, le gouvernement a reçu le rapport de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, laquelle a donné son avis de conformité du compte administratif et du compte de gestion au 31 décembre 2023, tout en formulant des recommandations sur la mobilisation des recettes intérieures, la gestion de la dette et la réforme des systèmes d’information.

Après examen, et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant loi de règlement, exercice 2023. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le ministre Ngatsé a ensuite soumis au Conseil les grandes lignes du Rapport sur l’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024.

A fin juin 2024, les recettes et les dépenses du budget de l’Etat ont été réalisées respectivement à 1209 milliards de FCFA (soit 46,4%) et 941,6 milliards de FCFA (soit 45,5%). Il se dégage un solde budgétaire excédentaire de 267,4 milliards de FCFA contre 536 milliards de FCFA en prévision annuelle.

Après avoir égrené les chiffres liés aux recettes et aux dépenses, le ministre Ngatsé a évoqué la situation de la trésorerie et du financement au 30 juin 2024. La situation de trésorerie est plutôt tendue, se caractérisant par une gestion complexe des arriérés intérieurs et extérieurs avec une accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs, notamment ceux liés à la dette de marché des titres de la CEMAC.

Poursuivant son propos, le ministre Ngatsé a soumis à l’examen des membres du Conseil le projet de loi portant loi de finances pour l’année 2025.

Le projet de loi de finances de l’exercice 2025  a été élaboré dans un contexte marqué au plan international par la persistance des tensions géopolitiques, en Europe, au Moyen-orient et en Afrique. Il en découle des incertitudes qui rendent aléatoires les prévisions macroéconomiques.

Le FMI projette une stabilité de la croissance mondiale à 3,3% en 2025 contre 3,2% en 2024. Le taux d’inflation devrait poursuivre son repli, pour s’établir à 4,5% en 2025 contre 5,9% en 2024.

Sur le plan national, la croissance économique devrait connaître une légère accélération de 0,5%. Elle ressortirait ainsi à 3,8% en 2025 contre 3,3% en 2024, grâce au dynamisme du secteur hors pétrole, avec une contribution de 4,1%, et le raffermissement du secteur pétrolier, dont le taux de croissance s’établirait à 3,1% contre 1,7% en 2024.

Cette croissance demeure fragile et est exposée aux chocs conjoncturels de toute nature qui pourraient survenir. Les tensions de trésorerie que connaît notre pays s’expliquent notamment par ces paradoxes.

Les objectifs principaux du budget 2025 sont les suivants : consolider les recettes publiques, avec un accent mis sur l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration de la collecte des recettes non pétrolières, notamment par le biais de réformes fiscales et la digitalisation des procédures fiscales ; de rationaliser les dépenses publiques, celles-ci devant en priorité être dirigées vers les secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’éducation, la santé, et l’emploi des jeunes ; enfin, il s’agit de gérer la dette publique, afin de la maintenir à un niveau de soutenabilité, grâce à la poursuite de sa restructuration tout en allégeant ses maturités pour réduire son fardeau à court terme.

Ainsi, la politique budgétaire en 2025 poursuivra l’objectif de consolidation progressive du solde primaire hors pétrole, politique qui devrait être mise en œuvre entre 2025 et 2027 ; cette politique permettra de générer l’espace budgétaire nécessaire au financement de l’économie.

De manière spécifique, il s’agira de : (i) soutenir les couches vulnérables, avec comme action phare, la régularisation de la situation des employés précaires de la CNSS et de la CAMU par le biais d’une subvention de près de 10 milliards de frs CFA, grâce aux recettes générées par la revalorisation des prix des carburants ; (ii) stimuler la croissance économique en maintenant un niveau d’investissement suffisant, grâce à des actions ciblées de mobilisation de ressources; (iii) réduire le niveau de la dette publique en poursuivant le remboursement de la dette extérieure ; (iv) renforcer la résilience de l’économie nationale face aux chocs; (v) maximiser les recettes fiscales et de services, grâce à la digitalisation du processus de collecte des recettes fiscales, de services et des jeux de hasard ; (vi) optimiser la mobilisation des ressources naturelles, par la maîtrise des droits relatifs aux contrats miniers, pétroliers et forestiers ; (vii) améliorer les produits de participation, par une meilleure application de la politique de dividende du portefeuille public, politique renforcée par l’adoption attendue de la loi portant nouvelle charte des entreprises publiques.

La loi de finances exercice 2025 a été élaborée en prenant en compte les grandes orientations du président de la République, chef de l’Etat, concentrées dans le plan national de développement (PND) 2022-2026, recentré en juin 2024 sur les attentes de la jeunesse.

Ces objectifs, outre des mesures de gestion prudente des finances publiques, déclinent les priorités suivantes : consolidation des recettes publiques, par l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration de la collecte des recettes, grâce à la numérisation et la digitalisation des procédures fiscales ; la priorité donnée, sur instruction du président de la République, à la mise en place, dès le 1er janvier 2025, de mécanismes de paiement sécurisé et dématérialisé au profit de l’Etat, des établissements et des collectivités publics, en utilisant les moyens modernes de paiement disponibles ;  la prise en compte des dépenses jugées prioritaires, par exemple les dépenses d’investissement liées aux infrastructures, à l’éducation, à la santé et à l’emploi des jeunes, et à l’opérationnalisation des trois  nouveaux départements créés par la loi ; la restructuration de la dette de marché, par la réduction du service de cette dette ; priorité donnée au remboursement de la dette intérieure commerciale comme appui à la croissance.

Enfin, il convient de noter que notre pays bascule en 2025 du budget dit de moyens au budget-programme, avec la prise en compte, après une phase expérimentale en 2024, de l’ensemble des ministères à partir de 2025.

D’autre part, les principales hypothèses macroéconomiques qui ont sous-tendu l’élaboration du budget de l’Etat exercice 2025 sont les suivantes :

(i) taux de croissance économique projeté à 3,8% ;

(ii) taux d’inflation projeté à 3,6% ;

(iii) production pétrolière nationale estimée à 100,0 millions de barils contre 107,775 millions dans le budget 2024 ;

(iv) prix du brut congolais établi à 74 dollars US, contre 75 USD dans le budget 2024 ;

(v) taux de change du dollar : 615,5 FCFA ;

((vi) production de gaz livré à la CEC et à la CED estimée à 2 371 833 tonnes métriques ;

(vii) Gaz Naturel Liquéfié (GNL) ENI à 631 169 239 tonnes métriques);

(viii) prix du gaz établi à 7,22 USD par unité.

 

Sur la base de ces hypothèses, le projet de budget 2025 prévoit des recettes budgétaires de 2826 milliards 616 millions de francs CFA et des dépenses de 2233 milliards 224 millions de francs CFA, dégageant un solde budgétaire global de 593 milliards 392 millions de francs CFA.

De façon globale, les recettes budgétaires sont en légère progression de 8,48%, portées par les recettes des impôts et taxes (1 001 milliards 89 millions de francs CFA) qui augmenteront de 30,62% par rapport au budget 2024 et celles des douanes (220 milliards de francs CFA) qui progressent de 15,32%.

Le ministre Ngatsé a ensuite précisé aux membres du Conseil la nouvelle stratégie mise en œuvre en matière de gestion budgétaire, de financement et de gestion de la trésorerie.

Pour résumer, les grandes orientations du budget 2025 préconisent un assainissement progressif des finances publiques et une augmentation des dépenses en matière d’aide sociale et d’infrastructures.

Le projet de loi de finances 2025 volet investissements poursuit quant à lui la mise en œuvre du programme d’exécution accélérée du Plan national de développement (PND 2022-2026) lié à l’année de la jeunesse et celle du programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC).

Les dépenses d’investissement sont fixées à 516 milliards de frs CFA toutes sources confondues, contre 461 milliards de frs CFA en 2024, ce qui représente une augmentation de 55 milliards de frs CFA, soit +12%.

Les ressources internes, en matière d’investissement, sont estimées à 278 milliards de frs CFA dans le budget 2025 ; elles sont déclinées comme suit : 20 milliards de frs CFA pour les projets de maintenance ; 55 milliards de frs CFA pour les études de faisabilité, à travers une dotation du fonds d’étude ; 88 milliards 339 millions de frs CFA pour les projets du PND 2022-2026 ; enfin, 46 milliards 612 millions de frs CFA pour les projets d’investissement classique.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant loi de finances pour l’année 2025. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

      II/- Ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation  

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Alphonse Claude N’silou, ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant abrogation du décret n°2022-370 du 29 juin 2022 portant approbation du plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023.   

Au cours de la période 2022-2023, le ministre d’Etat N’silou a relevé que l’environnement international a été marqué par une forte hausse des prix des produits de première nécessité, en lien avec la crise sanitaire de la Covid-19, crise exacerbée par le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

C’est dans ce cadre que le gouvernement, soucieux de protéger les entreprises et les ménages contre une hausse généralisée des prix, a mis en place une batterie de mesures, financées principalement sur ressources propres et concentrées dans le « plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 » approuvé par décret le 29 juin 2022.

Il s’agissait de protéger, pour une durée de douze mois, les opérateurs économiques du choc des prix des produits alimentaires et de l’énergie, notamment par l’accompagnement, d’une part, des structures de production agropastorale et halieutique, afin qu’elles maintiennent leur niveau de production et, d’autre part, de protéger les ménages, la mise en œuvre du Plan national de développement devant prendre le relais au terme de la mise en œuvre, soit une année, du plan de résilience.

Le décret soumis à l’examen et adoption du Conseil a pour objet de constater la fin du plan de résilience et le relais pris par le PND 2022-2026.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant abrogation du décret n°2022-370 du 29 juin 2022 portant approbation du plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023.

        III/- Nominations  

Enfin, et concernant les mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé à des nominations au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. Conformément aux statuts de la caisse d’assurance maladie universelle (CAMU), qui prévoient un appel à candidature pour les fonctions de dirigeants de ladite caisse, le processus de sélection étant arrivé à son terme, le Conseil a entériné le choix des candidats retenus :

Sont ainsi nommés :

Directeur général de la caisse d’assurance maladie universelle : Monsieur Félix Mouko, universitaire, docteur de 3e cycle, analyse et politique économiques ;

    – Directeur général adjoint de la caisse d’assurance maladie universelle : Monsieur Jean Claude Adoua, senior manager.  

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h35.

 

Fait à Brazzaville, le 7 octobre 2024

Le ministre de la Communication et des Médias,

porte-parole du gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : une école de formation de l’intelligence artificielle ouvre ses portes

L’Ecole du numérique et de l’intelligence artificielle (Enia 2.0) a officiellement lancé ses activités le 7 octobre 2024, à Brazzaville.

 

L’Enia 2.0 compte 1500 places et offre la possibilité aux jeunes Congolais d’apprendre et faire carrière dans certains métiers dits de l’avenir. A ce jour, 410 étudiants prennent cours en présentiel et en vidéo conférence dans ce nouvel établissement. Outre les cours, les visites dans les écoles et les autres structures partenaires sont prévues.

Elle est constituée de quatre bâtiments dans lesquels on retrouve des salles de classes, l’infirmerie, le laboratoire, la direction, le réfectoire, la bibliothèque numérique et bien d’autres. L’Enia se trouve dans les locaux de l’Institut des jeunes sourds, et offre une large gamme de formation dirigée, pour l’essentiel, vers l’intelligence artificielle. Il s’agit, entre autres, des licences en technologie et d’un BTS en mécatronique.

Selon le promoteur Chirel Mongo l’objectif est de former des ingénieurs, des chercheurs d’emploi, des créateurs d’emplois dans les domaines de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies. Les responsables de cette école entendent adapter les jeunes Congolais aux mutations des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Congo-Parlement : l’ouverture de la session budgétaire est prévue le 15 octobre

Au cours des conférences des présidents du 8 octobre, prélude à la session budgétaire ordinaire du 15, quatorze affaires au Sénat et dix-sept à l’Assemblée nationale.

 

La session budgétaire ordinaire s’ouvre le 15 octobre prochain au Sénat et à l’Assemblée nationale. Dix-sept seront sur la table des députés et quatorze sur celle des sénateurs. Ces affaires ont été arrêtés mardi 08 octobre, au cours des conférences des présidents.

Sur les quatorze affaires inscrites à l’ordre du jour de la 4e session budgétaire ordinaire du Sénat, cinq sont anciennes. Les principales affaires étant le projet de loi de finances de l’année 2025 ; le projet de loi portant loi de règlement du budget de l’Etat, exercice 2023; le projet du budget du Sénat, exercice 2025.

Parmi les autres affaires à examiner, il y aura le projet de loi portant création de l’Agence d’appui à la décentralisation et au développement local ; le projet de loi instituant la profession d’huissier de justice en République du Congo, ainsi que la proposition de loi sur la procréation médicalement assistée en République du Congo.

A l’Assemblée nationale, dix-sept affaires sont soumises à l’approbation des députés pendant la septième session qui se déroulera du 15 octobre au 23 décembre, avec à la clé le budget de l’Etat de l’année prochaine.

Au nombre de ces projets de loi, on peut citer la création de l’Agence congolaise des affaires maritimes, du Centre multiservices de valorisation des bio-ressources, et de l’Autorité de régulation des jeux de hasard et d’argent. Il y a également le projet de loi portant règlement de l’utilisation des sources de rayonnements ionisants et des applications nucléaires ; projet de loi portant création de l’Agence congolaise de radioprotection et de sureté nucléaire.

A cela s’ajoutent les propositions de loi relatives au contrôle des stupéfiants, des substances psychotropes et des précurseurs ; au titre, à l’exercice de la profession d’architecte et à l’architecture en République du Congo ; la proposition de loi organique modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°20-2017 du 12 mai 2017 portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques.

On note également le projet de loi portant création de la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel, ainsi que le projet de loi autorisant la ratification de la convention entre la République du Congo et la République tunisienne tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu.

Congo : le centre de maintenance aéronautique sera opérationnel en 2025

Réalisé par la Chine, la République du Congo entend se doter de son propre atelier de maintenance aéronautique dans la ville de Brazzaville.

 

Le projet aéronautique est érigé sur un terrain de 85, 095 m², dont une superficie de construction de 12, 010 m². Il est construit dans la zone voisine de l’aéroport international Maya-Maya. Réalisé et financé par la Chine, sur une durée de deux ans, l’ouvrage de trois niveaux comprendra aussi bien un centre d’entretien et de maintenance qu’un dépôt de produits dangereux, des locaux de pompe d’incendie, de compresseur d’air, une station de traitement des eaux usées.

Lors de sa visite du chantier le 04 octobre dernier, le ministre d’État chargé des Infrastructures, Jean-Jacques Bouya a estimé que les travaux avancent normalement. Il était accompagné de sont collègue en charge des transports, Honoré Sayi, et de l’ambassadeur de Chine au Congo, Li Yan.

« Nous avons-là une opportunité de faire la révision des aéronefs sur place et recevoir d’autres compagnies de la sous-région. En mettant en place cette plateforme, nous donnons un caractère régional à notre aéroport, c’est-à-dire que ceux qui possèdent des avions peuvent venir chez nous. Les ressources sont disponibles et le chantier progresse. L’ouvrage devrait être réceptionné au plus tard décembre 2025 », a assuré Jean-Jacques Bouya

Le premier centre de maintenance du pays devrait être opérationnel dès décembre 2025.

Congo : Emile Ouosso visite les travaux réhabilitation des pylônes vandalisés

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a demandé à la population confrontée à des coupures d’électricité de prendre son mal en patience.

 

Le ministre Emile Ouosso a récemment visité les travaux de réhabilitation des pylônes sur la ligne électrique Brazzaville-Pointe-Noire. Ces pylônes avaient été vandalisés par des inconnus. Sur le terrain, le ministre a pu se faire une idée de l’ampleur des travaux à réaliser.

A Tsielampo, dans le 7e arrondissement de Brazzaville, Mfilou, il a rencontré les techniciens de la société Energie électrique du Congo (E²C) qui travaillaient sous la supervision de leur directeur général, Jean Bruno Danga Adou, pour approvisionner de nouveau Brazzaville.

Emile Ouosso a demandé à la population de prendre son mal en patience, tout est mis en œuvre pour un retour rapide à la normale dans les prochains jours. Pour éviter que les mêmes causes reproduisent les mêmes effets, Emile Ouosso a annoncé quelques solutions préconisées.

« La première chose, c’est de doter chaque pylône d’une caméra solaire active H24, connectée aux brigades de police et de gendarmerie dans tout le pays. Ces caméras signaleraient en temps réel tout mouvement humain ou d’animaux autour d’un pylône. Pour les futures lignes, nous allons adopter le système des poteaux tubulaires. Les tubes sont comme des arbres, ils n’ont pas de cornière, c’est un massif qui va donc porter tous les supports des lignes électriques », a-t-il annoncé.

 

Congo : l’UCESA tient son assemblée générale à Brazzaville

La capitale congolaise sert de cadre du 08 au 09 octobre 2024, à l’assemblée générale de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions assimilées d’Afrique (UCESA), et à la Conférence sur les enjeux environnementaux et le développement durable en Afrique.

 

Une vingtaine de pays sont réunis dans la capitale congolaise ce mardi 08 octobre. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’assemblée générale de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions assimilées d’Afrique (UCESA), et de la Conférence sur les enjeux environnementaux et le développement durable en Afrique.

En prélude en cette rencontre, une conférence de presse a été animée le 7 octobre à Brazzaville. Le secrétaire général du Conseil économique social et environnemental (CESE), Wilfrid Magloire Obili face aux journalistes a rappelé les enjeux de ces deux rencontres qui seront organisées en partenariat avec la fondation chilienne Meri.

Selon Wilfrid Magloire Obili, l’assemblée générale de l’UCESA qui se tiendra jusqu’au 09 octobre, permettra aux participants d’examiner, entre autres, le rapport d’activités, le projet de plan stratégique, les projets de révision des statuts et d’adhésion d’un nouveau membre, en occurrence le Zimbabwe.

Créée à Cotonou au Benin en 2001, l’UCESA a, entre autres missions, mettre en œuvre une dynamique en vue d’une implication effective des Conseils économiques sociaux ou Institutions similaires (CES-IS) dans le processus d’intégration africaine ; œuvrer au rapprochement entre les pays africains pour la constitution d’entités économiques et sociales cohérentes et viables.

Congo : deux délinquants fauniques écopent de 12 mois de prison ferme

La sentence est tombée jeudi 03 octobre dernier, au tribunal de grande instance d’Owando, Jean Henri Oyela et Prospère Epandeze ont été condamnés.

 

Un an de prison ferme et deux cent mille FCFA d’amendes chacun, c’est la sentence écopée le 03 octobre, par deux délinquants de la faune. Jean Henri Oyela et Prospère Epandeze étaient à la justice du tribunal de grande instance d’Owando, dans le département de la cuvette.

Les deux hommes ont été condamnés pour détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs contenant une importante quantité d’écailles et des griffes de pangolin géant. Il faut noter que ces deux espèces animales sont protégées par la loi congolaise.

Les deux condamnés avaient été arrêtés le 10 août dernier, à Owando alors qu’ils revenaient de Ouesso avec ces produits de faune, dans le but de trouver des clients pour les revendre. Ils ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés au cours des audiences qui se sont tenues les 22 août et 19 septembre 2024.

Congo : ENI va déployer sa deuxième usine flottante

L’information a été confirmée jeudi 03 octobre, par le directeur général des ressources naturelles globales de la compagnie, Guido Brusco.

 

Le groupe pétrolier italien poursuit ses activités de production du gaz naturel liquéfié (GNL) au Congo. Le projet de production du GNL est l’un des plus importants investissements de la filiale congolaise d’ENI durant les dernières au Congo, notamment avec la mise en service en février dernier du premier bateau de liquéfaction d’une capacité de 0,6 million de tonnes/an de gaz.

La future installation devrait disposer d’une capacité initiale de 2,4 millions de tonnes/an pour atteindre, à fin 2025, un niveau de production de 3 millions de tonnes/an de gaz liquéfié, soit une production globale d’environ 4,5 milliards de m3. Ce projet gazier a dû compter environ 360 milliards FCFA à la compagnie italienne qui ambitionne de satisfaire à la demande du marché national et de diversifier ses offres énergétiques.

La compagnie ambitionne d’atteindre, depuis la découverte des réserves, une production de 1,2 milliard de barils de pétrole et 30 milliards m3 de gaz. Elle travaille précisément sur deux puits de forage d’environ 600 millions de barils d’huile et 700 milliards pieds-cubes de gaz.