Congo : une formation spéciale pour des techniciens de huit aéroports

Une vingtaine de techniciens triés dans huit aéroports de l’espace Airports council international africa (ACI-Africa) participent à la session de formation à Brazzaville.

 

La capitale congolaise abrite une formation spéciale au profit des techniciens africains, en vue de renforcer leurs compétences opérationnelles sur l’audit de sécurité aéroportuaire. C’est une vingtaine de techniciens triés dans huit aéroports de l’espace ACI Afrique et venus de cinq pays qui y participent.

La formation a été lancée lundi 14 octobre, par la société Airports council international africa (ACI-Africa) avec l’appui d’Aérco (Aéroports du Congo). Treize thématiques y seront développées par des experts. Celles-ci portent, entre autres, sur l’inspection des travaux côté piste ; l’initiation et suppression des obstacles ; aides visuelles pour signaler un obstacle ; aides visuelles à la navigation-feux ; aides visuelles à la navigation-panneaux de signalisation et protection des emplacements des aides de navigation.

Cette session de formation placée sous l’égide du directeur général d’Aérco, Marcellus Boniface Bongho va se clôturer vendredi 18 octobre 2024.

Congo : le prix du baril du brut fixé à plus de 78 dollars

C’est ce qui ressort de la réunion de fixation des prix pétroliers au troisième trimestre 2024, qui s’est tenue le 11 octobre dernier.

 

Les bruts congolais se sont échangés sur le marché international au troisième trimestre avec des différentiels se situant entre -2.250 dollars/bl et 1.360 dollars/bl, soit nettement mieux que le trimestre précédent. Selon les prix réajustés on obtient les prix des bruts de référence à 75.99 dollars pour le Djeno Mélange, 78.12 pour le Nkossa Blend et 81.67 pour le Yombo.

Notons que, les cargaisons Dieno Melange restent concurrencées par l’Ural russe, se dirigeant cette fois-ci vers la Chine, la France, la Roumanie et l’Italie. Les cargaisons du Nkossa Blend ont, quant à elles, pris les destinations de I’ltalie, de la Malaisie, de la Thailande et du Singapour.

Le Yombo est resté fidèle à sa pricing period à la moyenne mensuelle. Orientée vers le marché singapourien, la cargaison de Yombo a été échangée avec un différentiel de 1.250 dollars/bl, favorisé par la pénurie des Fiouls à faible teneur en soufre dans la région, augmentant ainsi drastiquement le prix du LSFO.

Au cours de cette réunion, les acteurs pétroliers, dont les représentants du ministère des Hydrocarbures et les dirigeants des compagnies pétrolières, sont parvenus à s’entendre sur des prix « équilibrés » tenant compte des réalités économiques et de la feuille de route du gouvernement.

Congo : l’OMS donne des astuces pour lutter contre la mauvaise santé mentale des employés

Au cours d’une rencontre qui s’est tenue lundi 14 octobre, à Brazzaville, représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la santé au Congo (OMS), Vincent Dossou Sodjino à rappeler la nécessité de favoriser un environnement de travail sain.

 

La rencontre entre le personnel pays de l’OMS avait pour but de donner les armes nécessaires pour lutter contre la mauvaise santé mentale des employés. Cette rencontre s’est tenue à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale célébrée tous les 10 octobre de chaque année.

« Certains comportements souvent sous-estimés, comme le stress, l’abus de l’autorité, les frustrations quotidiennes, le manque d’esprit d’écoute, l’accumulation des tâches, les conflits entre collègues, le fait d’être mal rémunéré, les brimades peuvent être à l’origine des problèmes de santé mentale et amener les travailleurs à être démotiver, dépressifs, anxieux et moins productifs », a fait savoir Vincent Dossou Sodjino.

Vincent Dossou Sodjino donne quelques clés pour lutter contre la mauvaise santé mentale des employés. « Pour lutter contre la mauvaise santé mentale au travail, il faut favoriser un cadre de travail qui soit propice pour renforcer les liens sociaux entre travailleurs. Le gouvernement et les employeurs doivent bâtir des politiques qui vont encadrer les activités professionnelles, afin de permettre à chaque travailleur de s’épanouir et d’être productif dans son lieu de travail. Il s’agit de gérer les risques Psycho-sociaux sur les lieux de travail, de promouvoir la santé mentale au moyen de la formation, de soutenir les employés et garantir la parité entre la santé mentale et physique, aligner les lois sur l’emploi et les traités internationaux sur le travail relatif aux droits humains, afin de prévenir la discrimination », a-t-il dit.

Célébrée en différée, cette année la journée mondiale de la santé mentale avait pour thème « Il est temps de donner la priorité à la santé mentale sur le lieu de travail ».

Congo: troisième semaine de grève à l’université Marien-Ngouabi

Les enseignants qui entament ce lundi 14 octobre, la troisième semaine de grève réclament des impayés de salaires de plusieurs mois.

 

La grève se durcit à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Les professeurs réclament des impayés de salaires de plusieurs mois. Les négociations entre le gouvernement et les grévistes ne sont pas suffisamment avancées.

« La grève est bien suivie par les travailleurs de l’université. Les contacts avec les autorités universitaires et le gouvernement n’ont pas encore donné satisfaction à nos revendications », déclare Jean-Didier Mbélé, président du collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi.

L’université Marien-Ngouabi en grève, ce sont onze établissements fermés et plus de 46 000 étudiants coincés à la maison. Les étudiants s’inquiètent des répercussions sur leur année académique. Ils appellent souhaitent que le gouvernement trouver une solution.

 

 

 

Congo : le Cfrad lance un appel à collection à l’endroit de tous les citoyens

Les différents objets et documents témoins de son histoire sont attendus jusqu’au 31 octobre, date limite d’envoi des objets.

 

Le Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad) se fait une peau neuve. Dans la cadre de sa réhabilitation, le centre a lancé un appel à collection de différents objets et documents témoins de son histoire. Les travaux de réhabilitation vont permettre de renforcer une partie de son infrastructure détruite par les eaux de pluie, mais aussi de faire revivre ce centre qui a longtemps été à l’abandon et inaccessible au public ainsi qu’aux artistes.

Les travaux sont financés par la France sous la supervision de sa représentation diplomatique au Congo, avec la participation du ministère congolais de l’Industrie culturelle. Après les travaux, le Cfrad ouvrira ses portes avec une nouvelle salle de spectacle, un espace de formation et une exposition permanente qui retracera les diverses utilisations du bâtiment depuis 1904 : espace de rencontre, siège de la Conférence de Brazzaville en 1944, lieu de représentation du Théâtre national et du Ballet national.

Pour rappel, le Cfrad a été construit en 1904. Le bâtiment accueille tout d’abord le Cercle civil et militaire français.

Eliminatoires Chan 2024 : les Diables rouges rencontre le Nzalang nacional

Dans le cadre des éliminatoires de la 8e édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) qui va se disputer du 1er au 28 février 2025, au Kenya, à l’Ouganda et en Tanzanie.

 

Le tirage au sort des qualifications de la 8e édition du Chan 2024 a eu lieu mercredi 09 octobre dernier. Les Diables rouges du Congo retrouveront le Nzalang nacional de la Guinée équatoriale. Le match aller se jouera entre le 20 et 22 décembre en terre équato-guinéenne et le retour le 29 décembre à Brazzaville. Le vainqueur de cette double confrontation sera qualifié pour la phase finale du Chan.

La première participation du Congo à cette compétition remonte à 2014 en Afrique du Sud. Après avoir manqué l’édition du Rwanda en 2016, les Diables rouges n’ont plus manqué une phase finale du Chan. En 2018 et 2020, ils se sont arrêtés à l’étape des quarts de finale après les séances des tirs au but respectivement contre la Libye et le Mali.  Lors de la dernière édition au Cameroun en 2022, le Congo avait été éliminé dès le premier tour dans une poule à trois équipes.

C’est donc une cinquième participation que le Congo doit chercher.

Congo : près de 5 000 jeunes seront impactés par le projet Mosala

Le ministre de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé a procédé au lancement de ce projet d’inclusion socio-économique des jeunes.

 

La mise en pratique de ce projet pourra impacter près de 5 000 jeunes dont 50% des femmes. Mosala vise à renforcer l’adéquation formation-emploi, à améliorer l’employabilité des jeunes, à réduire les inégalités de genre et à maintenir les jeunes dans un emploi décent. Sa mise en œuvre est de la responsabilité du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi à travers le Fonds national d’appui à l’employabilité et l’apprentissage et l’Agence congolaise pour l’emploi.

Financé par l’Agence française de développement et la délégation de l’Union européenne à hauteur de 6.7 milliards de FCFA, le projet Mosala sera exécuté pendant cinq ans au profit de la jeunesse congolaise.

Notons que les associations, les regroupements patronaux et institutions de formations sont aussi partenaires du projet. La carnaval Mosala va parcourir plusieurs départements du Congo afin de vulgariser ce projet. Pour le premier conseiller à la délégation de l’Union européenne, Bondo Tshiani, les enjeux de ce projet vise, entre autres, à préparer la jeunesse à se lancer dans le monde du travail en leur offrant les possibilités d’apprendre et de travailler.

Il sera question de faciliter la divulgation de l’information sur l’emploi avant de les orienter sur les métiers dont la demande est forte. Des jeunes demandeurs d’emploi et porteurs de projet qui souhaitent bénéficier des services de Mosala s’inscrivent déjà auprès des différents stands disponibles au village Mosala qui a été inauguré récemment.

Le projet interviendra dans plusieurs secteurs dont les plus importants sont le numérique, l’écotourisme, l’agriculture et la logistique.

Congo : les Diables rouges face aux Bafana-Bafana

Dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025, la Congo sera face à l’Afrique du Sud ce vendredi 11 octobre à Port-Elizabeth.

 

La délégation congolaise a quitté Brazzaville jeudi 10 octobre, dans la matinée pour Johannesburg en Afrique du Sud. Les Diables rouges vont affronter les Bafana-Bafana dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Il s’agit du match aller de la double confrontation entre les deux pays.

Le Congo est en Afrique du Sud avec un handicap. Son effectif est décimé par plusieurs blessures. Ils sont 4 à déclarer forfait et seront absents de la liste. Les Diables Rouges qui comptent 3 points en deux sorties, doivent impérativement remporter cette rencontre pour caresser le rêve marocain.

La rencontre Diables rouges contre les Bafana-Bafana est prévue à 17h.

Congo-hydrocarbures : les acteurs du secteur sont réunis pour réajuster les prix

Pendant les trois jours d’échanges, les participants vont tenter de définir un meilleur cadre pour l’avenir du marché national.

 

La République du Congo attend réajuster les prix des produits pétroliers notamment le Djeno mélange et le Nkossa Blend, au titre du troisième trimestre 2024. C’est pour trouver des solutions équilibrées que les principaux acteurs du marché national sont réunis depuis mercredi 9 octobre à Brazzaville.

Le baril du Brent est actuellement négocié à 77 dollars sur le marché mondial, tandis que les bruts de référence du Congo se vendaient au deuxième trimestre à plus de 80 dollars, contre 44,9 dollars pour Nkossa Butane et 31,5 dollars pour Nkossa Propane.

Pétroliers, représentants du ministère des Hydrocarbures et dirigeants des compagnies pétrolières vont tenter de définir un meilleur cadre pour l’avenir du marché national à travers des solutions « équilibrées » tenant compte des réalités économiques et de la feuille de route du gouvernement.

Notons que les autorités entendent anticiper les effets de la transition énergétique sur l’économie nationale, en diversifiant les ressources et en préparant l’industrie locale à faire face aux défis posés par la montée des énergies renouvelables et des nouvelles technologies.

Inondations : le Congo prépare un plan d’urgence humanitaire

Les cadres de plusieurs ministères, dont celui des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, ainsi que les partenaires travaillent sur son élaboration.

 

La capitale congolaise sert de cadre à un atelier de préparation à la réponse d’urgence humanitaire aux inondations pour la période 2024- 2025. Les recommandations attendues aideront à mettre en place, entre autres, un système communautaire d’alerte et de réponse précoce au Congo.

Cette rencontre réunis les cadres de plusieurs ministères, dont celui des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, les partenaires, notamment la Banque mondiale, le Programme alimentaire mondial, le Haut-commissariat pour les réfugiés, l’Unesco et autres.

Les participants à cet atelier doivent définir les actions à prioriser pour une meilleure réponse d’urgence humanitaire pendant les pluies ; identifier les faiblesses et préparer les interventions sectorielles, de fixer les dispositions à prendre dans les secteurs de la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, la pêche et l’habitat et enfin de formuler des recommandations.